"On installe la primaire dans une forme de précarité", estime NKM.
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Agacement
Les Républicains : "On cadenasse la primaire à droite", regrette NKM
L'ancienne ministre estime que Nicolas Sarkozy "mais pas que lui", souhaite l'écarter de la primaire des Républicains.
Trois semaines après avoir annoncé sa candidature à la primaire de la droite et du centre en vue de l'élection présidentielle de 2017, l'ancienne ministre de l'Ecologie a estimé ce mercredi sur BFMTV et RMC que les règles du scrutin ont été changées en cours de route, et se dit "agacée".
"On cadenasse la primaire à droite (…) On installe la primaire dans une forme de précarité (…) Je suis agacée, ce n'est pas acceptable", a déclaré Nathalie Kosciusko-Morizet qui avait été écartée de la direction des Républicains par Nicolas Sarkozy après les élections régionales de décembre 2015.
L'ancienne ministre du gouvernement Fillon dénonce la décision prise mardi 29 mars par le bureau politique de son parti : les parrains des candidats à la primaire de novembre 2016 devront signer une charte qui sera également présentée aux électeurs, visant à faire respecter "les valeurs républicaines de la droite et du centre".
Selon elle, cette nouvelle condition représente un "manque d'ouverture envers les déçus de François Hollande, ceux qui auraient voté à gauche en 2012". Nathalie Kosciusko-Morizet estime également que Nicolas Sarkozy "mais pas que lui", souhaite l'écarter de la primaire des Républicains.
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