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Les réactions pleuvent face à la phrase choc d'Emmanuel Macron sur les "fainéants", les "cyniques" et les "extrêmes"
©AFP

Gaffe

A Athènes la phrase du président Emmanuel Macron fait polémique. Pour marquer sa détermination, le chef de l'Etat a annoncé qu'il ne cédera rien, ni aux fainéants, cyniques ou extrêmes. Un cadeau fait à l'opposition qui en profite.

La formule choc qu'Emmanuel Macron a utilisé à l'école française d'Athènes ne laisse pas indifférent. Pour assurer de sa "détermination absolue" sur la réforme du droit du travail, il a ajouté qu'il ne cèdera rien "ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes. Et je vous demande d'avoir, chaque jour, la même détermination".

Une phrase qui a fait monter au créneau de nombreux membres de La France insoumise  malgré les précisions de l'Elysée qui assure que le président de la République parlait de la classe politique qui appelle à des réformes depuis 15 ans. Pas de quoi calmer Jean-Luc Mélenchon qui compte bien surfer sur la vague pour faire grossir les rangs des manifestations prévues les 12 et 23 septembre à Paris. Dans un tweet, il résume : "Abrutis, cyniques, fainéants, tous dans la rue les 12 et 23 septembre !"

Pierre Laurent, chef du PCF a, de son côté, sur twitter  accusé Emmanuel Macron d'insulter "ceux qui s'opposent à sa politique" en rajoutant que "Décidément Emmanuel Macron n'aime pas les Français".

Clémentine Autain, députée de la 11e circonscription de Seine Saint Denis (groupe La France insoumise) a quant à elle souligné sur le même réseau social "le mépris de classe de Macron" qui "commence à être à la mesure de sa chute abrupte de popularité". Elle en profite tout de même pour le remercier "pour son appel à manifester contre lui".

Un dérapage qui est loin d'être une première pour le président. En 2014 déjà, l'ancien locataire de Bercy avait parlé de "salariées illettrées" dans l'abattoir Gad en Bretagne. En 2016 il s'était emporté face à deux militants CGT en leur disant que "Le meilleur moyen de se payer un costard c'est de travailler!"

Lu sur Libération

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