Législatives 2012 : le PS du Vaucluse aurait favorisé la victoire de Marion Maréchal-Le Pen<!-- --> | Atlantico.fr
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Marion Maréchal-Le Pen a été élue députée le 17 juin 2012 avec 42,09% des voix, contre 35,8% au candidat UMP Jean-Michel Ferrand
Marion Maréchal-Le Pen a été élue députée le 17 juin 2012 avec 42,09% des voix, contre 35,8% au candidat UMP Jean-Michel Ferrand
©Reuters

Petits arrangements

Il y aurait eu "échange de bons procédés", selon l'Express, pour faire élire la candidate FN dans la 3e circonscription, et le candidat PS Jean-François Lovisolo dans la 5e.

Ce sont des socialistes "repentis" qui auraient vendu la mèche à l'Express. Le FN et le PS du Vaucluse se seraient mis d'accord pour faire barrage à l'UMP aux législatives, en faisant élire un candidat socialiste grâce au maintient d'un candidat FN face à l'UMP, et vice versa.

Le principe était simple, selon l'Express : "Le maintien de la socialiste dans la circonscription de Marion Maréchal-Le Pen contre le maintien de la candidate FN dans la circonscription voisine, la 5e du Vaucluse, où le socialiste Jean-François Lovisolo avait besoin de la présence du FN au second tour pour l'emporter face à l'UMP." La candidate socialiste de la 3e circonscription Catherine Arkilovitch a été forcée à ne pas faire de front républicain suite aux pressions de l'entourage du président socialiste du conseil général du Vaucluse, Claude Haut.

Arrivée en troisième position au premier tour, elle était restée dans la course au second contre l'avis de Martine Aubry, alors première secrétaire du PS. Les voix de l'UMP ainsi sérieusement entamées, Marion Maréchal-Le Pen a pu être élue députée le 17 juin 2012 avec 42,09% des voix, contre 35,8% au candidat UMP Jean-Michel Ferrand et 22,08% à Catherine Arkilovitch.

L'UMP réclame des explications. "À l'heure où la parole semble vouloir se libérer et où la vérité éclate, il devient plus que nécessaire que le PS, toujours prompt à donner des leçons de morale, s'explique sur son arrière-cuisine et ses alliances avec les extrêmes", affirme dans un communiqué Valérie Debord, déléguée générale adjointe de l'UMP. Sébastien Huyghe, député UMP du Nord, estime pour sa part que "les masques tombent" alors qu'Harlem Désir "multiplie les provocations pour accuser l'UMP de connivence avec l'extrême droite". "Cette situation démontre que rien n'a changé au Parti socialiste depuis les années Mitterrand où le FN a toujours permis de faire élire les candidats socialistes", note-t-il.


La question de Marion Maréchal Le Pen applaudie...par LeLab_E1

Lu sur L'Express.fr

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