Cette récompense intervient au moment où les dirigeants du monde entier se préparent à une conférence cruciale des Nations unies sur le climat, appelée COP26, qui se tiendra à Glasgow en novembre prochain.
Les modèles climatiques qui se sont appuyés sur les recherches des lauréats constituent une partie essentielle des preuves sur lesquelles les dirigeants de la COP26 fonderont leurs décisions.
Syukuro Manabe qui est météorologue principal à l'université de Princeton, dans le New Jersey, a démontré comment l'augmentation des niveaux de dioxyde de carbone dans l'atmosphère pouvait entraîner une hausse des températures à la surface de la Terre. Dans les années 1960, il a dirigé le développement de modèles physiques du climat.
Une dizaine d'années plus tard, Klaus Hasselmann, de l'Institut Max Planck de météorologie de Hambourg, en Allemagne, a créé un modèle informatique qui relie le temps et le climat. Ses travaux ont permis de répondre à la question de savoir pourquoi les modèles climatiques peuvent être fiables alors que le temps est changeant et chaotique.
Le professeur Parisi a découvert que des règles cachées influencent le comportement apparemment aléatoire des matériaux solides - et a trouvé un moyen de les décrire mathématiquement.
Les lauréats du prix de physique de cette année ont été annoncés lors d'une conférence de presse à l'Académie royale des sciences de Suède. La moitié des 10 millions de couronnes va à Manabe et Hasselmann, tandis que l'autre va à Parisi.
L'industriel suédois Alfred Nobel a créé les prix dans son testament, rédigé un an avant sa mort en 1896.
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