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La peur morbide 
des Américains de voir 
l’Europe s’effondrer
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Frissons

L’administration Obama s'inquiète sérieusement des conséquences de la crise de la zone euro sur l’économie des Etats-Unis.

Les Etats-Unis n’ont sans doute pas regardé avec autant d’instance de l’autre côté de l’Atlantique depuis longtemps. "Ce qui compte le plus pour déterminer la santé de l’économie américaine et la création d’emploi, c’est ce qui se passe en Europe", explique un membre de l’administration Obama au Financial Times.

Car chez l’oncle Sam, la peur d’un effondrement de l’économie européenne devient obsédante. Lors de sa rencontre avec le président du Conseil européen Herman von Rompuy et avec le président de la Commission européenne Jose Manuel Barroso cette semaine, Barack Obama a d’ailleurs dit les choses assez clairement, demandant à voir "une action plus audacieuse, plus rapide et plus décisive des leaders européens", selon William Kennard l’ambassadeur américain auprès de l’Union européenne.

Les Etats-Unis sont convaincus que l’aggravement de la crise de la zone euro aurait des effets dévastateurs sur les banques américaines et le système financier, avant de toucher la confiance des consommateurs américains et l’économie réelle.

Du coup, les dirigeants de l’administration Obama craignent que tous leurs efforts pour revitaliser leur économie soient plombés par l’incapacité de la zone euro à négocier un plan pour venir à bout de la crise de la dette. En clair, ils sont convaincus que même un début de dislocation de la zone euro ferait peser de lourdes conséquences sur leur économie.

Mais ils affirment néanmoins que la zone euro est en mesure de construire un mécanisme de pare-feu financier, sans solliciter d’aide extérieure. Les Etats-Unis, qui n’ont jamais vu d’un très bon œil la construction de la zone euro car elle est un sérieux concurrent pour eux, n'ont sans doute jamais autant souhaité qu’elle continue à fonctionner… 

Lu sur le Financial Times

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