La généralisation du télétravail pourrait menacer des millions d'emplois des pays riches qui seraient délocalisés dans les pays émergents moins chers<!-- --> | Atlantico.fr
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©BARBARA GINDL / APA / AFP

Nouvelle mondialisation

Ce seront les emplois de la classe moyenne supérieure, ceux des cadres et des bac+5 qui seront touchés.

La généralisation pourrait bien enclencher une nouvelle vague de délocalisations dans les services. Si un emploi n'exige pas que le salarié soit présent dans les bureaux de son entreprise à La Défense, si les tâches peuvent être effectuées depuis un  village de Provence, pourquoi ne pourraient-elles pas l'être depuis Casablanca ou Bangkok ? C'est ce que pensent les économistes de Coface et un précurseur de ce sujet, Richard Baldwin selon Les Echos.

Ce professeur d'économie à l'université de Genève appelle ce phénomène la « télémigration ». Une mondialisation numérique qui ouvrirait une nouvelle ère où les emplois qualifiés ne seraient plus à l'abri de la compétition mondiale.

Selon une enquête réalisée aux Etats-Unis, la part des entreprises prêtes à embaucher à plein temps des travailleurs à distance basés à l'étranger est passée de 12 % avant la pandémie à 36% à la fin 2020.

Et ce seront les emplois de la classe moyenne supérieure, ceux des cadres et des bac+5 qui seront touchés. Cette fois-ci, ce ne seront pas les ouvriers de la sidérurgie lorraine qui passeront sous le couperet du marché mais les avocats, les architectes ou d'autres.

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