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L'Indonésie largue des armes chimiques sur la Papouasie
©DR

Représailles

Selon le Saturday Paper, du phosphore blanc aurait été utilisé par l'armée indonésienne lors de frappes aériennes en Papouasie occidentale.

Les révélations exclusives du Saturday Paper font froid dans le dos. En effet, le journal hebdomadaire australien affirme aujourd'hui que l'armée indonésienne aurait largué des armes chimiques, dont le fameux phosphore blanc pourtant interdit par le droit international pour une utilisation de ce type, et des obus en Papouasie occidentale. 

Cette arme redoutable a la particularité de brûler fortement la peau et ne peut être stoppée qu'en plongeant la personne touchée de l'eau pour tenter d'enlever cette arme chimique. Beaucoup en meurent après l'avoir ingéré. Une source militaire a confié au Saturday Paper que même la plus petite goutte peut brûler jusqu'à l'os.

Les attaques ont été effectuées entre entre le 4 et le 15 décembre dans quatre villages différents. Cet acte a effectué suite à la mort de 31 constructeurs de routes indonésiens lors d'une manifestation. L'armée indonésienne a été officiellement envoyée sur place pour récupérer les corps mais en réalité l'objectif était de donner une leçon aux papous. 

Personne n'est autorisé à entrer en Papouasie en dehors des organismes gouvernementaux et l'information est complètement filtrée. Le Saturday Paper a réussi à se procurer des photos d'hommes mutilés et décédés grâce à des habitants de la région de Nduga qui ont réussi à les envoyer via des téléphones. 

Le ministère des Affaires étrangères australien a condamné ces attaques. Les dirigeants papous souhaite, eux, une intervention internationale rappelant que les armes utilisées sont condamnées par le droit international.

Saturday Paper

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