Jean-Luc Mélenchon : "Je veux faire de la présidentielle un référendum sur les traités européens"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Jean-Luc Mélenchon : "Je veux faire de la présidentielle un référendum sur les traités européens"
©Reuters / Charles Platiau

Ambitieux

Le candidat de la gauche radicale fait sa rentrée et a donné une interview au Monde.

Et si c'était la chance de Jean-Luc Mélenchon ? Face à un parti socialiste faible et désuni, le candidat du Parti de gauche entend bien sortir son épingle du jeu, comme il l'explique au Monde.

2017 : "Ce sera une élection sans précédent, car la société s’est profondément décomposée au cours des derniers quinquennats" analyse Jean-Luc Mélenchon. "Les attentats de l’été et les délires sécuritaires auxquels ils ont donné lieu ont à nouveau déplacé le centre de gravité vers des thèmes morbides desquels rien de positif ne peut venir. Or pour moi, les privilèges de l’argent sont la cause de tous nos maux. De l’écosystème à la démocratie, l’argent détruit tout !"

La concurrence à gauche : "Quand vous en avez trois sur quatre qui parlent, comme moi, de VIe République, de sortir des traités européens, de transition écologique, ça améliore la crédibilité et l’écoute de mon programme. Ils travaillent pour moi" poursuit le candidat qui se décrit comme "le bulletin de vote stable et sûr."

Le burkini : "Le burkini n’est pas une tenue religieuse et je doute que le prophète ait jamais donné la moindre consigne concernant les bains de mer. L’instrumentalisation communautariste du corps des femmes est odieuse. C’est un affichage militant. Mais quand on est l’objet d’une provocation, mieux vaut ne pas se précipiter dedans."

L'Europe : "Je veux faire de la présidentielle un référendum sur les traités européens" lance Jean-Luc Mélenchon. "La solution, c’est de la changer pour répondre à nos besoins : plan A. Mais il faut être capable de la quitter pour pouvoir la changer : plan B. S’il n’y a pas de plan B, le plan A ne fonctionne jamais."

L'immigration : A la question : l'immigration est-elle une chance pour la France, il répond : "La question est piégée. A des moments oui et à d’autres non. Je n’ai jamais été pour la liberté d’installation, je ne vais pas commencer aujourd’hui (…) Je suis pour la régularisation des travailleurs sans papiers mais pas pour le déménagement permanent du monde, ni pour les marchandises ni pour les êtres humains."

Le statut du travailleur détaché : "Cela doit être abrogé. Tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, y prêtent la main ne peuvent aboutir qu’à semer la haine et la xénophobie. Cette mise en compétition de chacun contre tous détruit tous les liens sociaux et répand une souffrance croissante dans notre pays à tous les étages de la société."

Lu sur Le Monde

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !