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Impôts : Pierre Moscovici et Bernard Cazeneuve évoquent une baisse mais sous conditions
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Dans les cartons

François Hollande a évoqué mardi une première étape "dès 2015" dans la baisse des prélèvements obligatoires.

Les violons étaient bien accordés ce mercredi matin entre Pierre Moscovici et Bernard Cazeneuve. Le premier était l'invité de RMC et le second officiait sur France Info. Et les questions ont évidemment porté sur l'éventuelle baisse d'impôts "dès 2015" évoquée mardi par François Hollande. Le président de la République avait en effet indiqué que cette baisse pourrait intervenir plus vite que prévu.

Pierre Moscovici est donc revenu sur ces propos, ne les réfutant pas, mais plaçant quelques conditions. Pour lui, il y aura une baisse si la croissance économique est suffisante et si des économies importantes sont réalisées."Si les discussions que nous menons dans le cadre du groupe sur la fiscalité des entreprises ou du groupe sur la fiscalité des ménages, la croissance deuxièmement, et troisièmement les économies le permettent, si les marges de manoeuve apparaissent, alors des gestes seront faits" a-t-il indiqué. Puis, il a enchaîné en affirmant : "d'abord, il faut réduire de 50 milliards la dépense publique d'ici 2017. (...) Plus vite nous avons des économies, plus forte est la croissance, plus importante est la marge de manoeuvre et plus nous pouvons agir".

Quant à Bernard Cazeneuve, il a expliqué également que le gouvernement baisserait les impôts dès l'an prochain s'il le peut. "Nous sommes dans une stratégie de finances publiques qui nous engage devant l'Union européenne. Mon objectif c'est de faire plus vite des économies pour baisser plus vite les impôts. La formule c'est : plus d'économies plus vite, c'est moins d'impôts plus vite" a indiqué le ministre du Budget.

Pour lui, une baisse reste envisagée.  "Si nous pouvons le faire nous le ferons" a-t-il reconnu pour conclure. Les deux ministres ont donc fait comprendre que cette baisse évoquée par le chef de l'Etat était encore loin d'être acquise. Façon prudente de se prémunir contre un retour en arrière inopiné de François Hollande. 

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