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Heurts à Barbès : ciblé par des personnalités politiques, le préfet de police de Paris a répondu
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C'est pas de ma faute

La préfecture de police de Paris avait interdit les rassemblements à Paris et à Sarcelles. Une décision saluée par Bernard Cazeneuve, et "justifiée" selon François Hollande.

Les heurts de la semaine passée près de la rue de la Roquette entre pro-palestiniens et jeunes juifs avaient convaincu la préfecture de police de Paris d'interdire les nouveaux rassemblements. Cette décision avait été saluée par Bernard Cazeneuve et François Hollande qui la pensait "justifiée". Mais après les émeutes qui ont eu lieu en marge des manifestations à Barbès samedi et à Sarcelles dimanche, plusieurs personnalités politiques ont ciblé le préfet sur les réseaux sociaux en disant qu'il n'aurait pas dû interdire ces rassemblements et qu'il aurait dû anticiper les incidents.

Joint par Metronews, la préfecture a justifié cette interdiction. "Cette décision a été prise dans un souci d'apaisement, au regard des risques importants de troubles à l'ordre public qu'aurait comporté un tel rassemblement et pour éviter un accroissement des tensions dans la capitale. Cet arrêté d'interdiction a été confirmé par la justice administrative" a dit la préfecture. 

"Certains jeunes ont voulu franchir les cordons de sécurité. Les policiers ont reçu des pétards et des projectiles, c'est à ce moment-là que les autorités présentes ont dû répliquer" a expliqué le cabinet du préfet. Pour lui, la préfecture n'est pas en faute. "Nous avons rempli nos objectifs. La principale mission était d'éviter des affrontements entre les pro-Palestiniens et les Juifs. Toutes les synagogues de Paris sont d'ailleurs restées ouvertes. Et nous avons même suivi des groupes de casseurs pour les empêcher de se rendre dans le quartier juif de la capitale" se défend la préfecture. "La seule responsabilité incombe aux organisateurs de cette manifestation qui pourront être poursuivis en justice pour avoir bravé l'interdiction" termine le cabinet du préfet de police qui se pense donc exempt de tous reproches.

Lu sur Metronews

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