Guerre Israël - Hamas : TikTok a supprimé 4 millions de vidéos problématiques, selon Thierry Breton<!-- --> | Atlantico.fr
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Thierry Breton a annoncé la suppression de quatre millions de vidéos sensibles et l’embauche de 6.000 modérateurs par TikTok.
Thierry Breton a annoncé la suppression de quatre millions de vidéos sensibles et l’embauche de 6.000 modérateurs par TikTok.
©MANJUNATH KIRAN / AFP

Modération

TikTok a supprimé quatre millions de vidéos liées aux attentats du Hamas en Israël et embauché près de 6.000 modérateurs.

Invité sur France Inter, le commissaire européen au marché intérieur Thierry Breton a tenu à saluer la participation de TikTok dans la lutte contre la diffusion de contenus illégaux sur les réseaux sociaux.

Interrogé par Léa Salamé sur les courriers envoyés aux plateformes de réseaux sociaux, Thierry Breton a détaillé la modération mise en place par TikTok. 

Thierry Breton a annoncé la suppression de quatre millions de vidéos et l’embauche de 6.000 modérateurs par la plateforme.  

Alors que la guerre entre Israël et le Hamas provoque une « résurgence incroyable de propos inacceptables », Thierry Breton a envoyé des lettres à YouTube, Meta, TikTok et X afin de leur rappeler leur responsabilité et les inciter à « accélérer » leurs efforts pour supprimer les contenus indésirables.

Depuis le 7 octobre dernier, Thierry Breton explique avoir constaté une explosion des discours « condamnables et illégaux » sur l’intégralité des plateformes qui opèrent en Europe, avec des appels au terrorisme, des insultes racistes ou antisémites.

Le 19 octobre, Meta (Facebook, Instagram) et TikTok ont ainsi reçu une demande formelle d’informations pour vérifier les moyens mis en place pour lutter contre les contenus illégaux.

« On est la première démocratie du monde libre à avoir mis en place une régulation de nos réseaux », a précisé le commissaire. 120 spécialistes ont la charge de contrôler ce qui se passe sur les réseaux sociaux. 

Depuis le 25 août dernier et l’adoption du DSA (Digital Services Act), les plateformes ont l’obligation de supprimer plusieurs types de contenus problématiques, au risque de devoir payer des amendes très importantes.

Sud-Ouest

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