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Grèce : Christine Lagarde veut "alléger le fardeau de la dette"
©Reuters

Demi-soutien

Interrogée sur Europe 1, la directrice du FMI affirme que le pays est face "à un calendrier très serré avec un défi colossal."

Qu'on se le dise, l'accord trouvé entre la Grèce et ses créancier n'est en rien un aboutissement. Pour la patronne du FMI Christine Lagarde, c'est plutôt "une aventure qui commence" pour l'Europe. "Soyons clairs, on n'est pas parvenu à la fin d'un processus. C'est un processus qui s'ouvre, sur un calendrier très serré avec un défi colossal", a-t-elle expliqué sur Europe1. "Ça ne va pas être un chemin de roses, ça sera compliqué, ça sera laborieux".
Reste que, pour y arriver, le FMI continue de prôner une réduction de la dette. "Il faut restructurer la dette pour en alléger le fardeau" martèle Christine Lagarde. Parmi les scénarios possibles, l'institution propose "d'allonger considérablement les échéances, allonger également la période de grâce pendant laquelle aucun remboursement n'est effectué, et réduire les intérêts au maximum." Ce serait une alternative probablement plus acceptable qu'une coupe sèche, refusée par tous ou presque des Européens.
Concernant son propre sort, Christine Lagarde n'a pas révélé si elle allait concourir à sa propre succession et préféré botter en touche. "J'aime cette maison, j'aime travailler avec les équipes, mais la décision ne m'appartient pas, elle appartient aux Etats membres et je serai bien mal avisée de préjuger de ce qu'ils souhaitent faire au terme de mon mandat". Quand à un retour dans la vie politique française, pour elle qui avait été ministre de l'Economie, sa réponse est claire : "La politique ne me manque pas du tout !"
Lu sur Europe 1

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