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"Pas de coalition en vue" :
la Grèce dans l'impasse
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Mission impossible

L'échec des négociations en vue de former un gouvernement de coalition laisse entrevoir de nouvelles législatives et sa sortie de l'euro.

Un gouvernement d'unité nationale ne peut pas être formé en Grèce, a affirmé le chef du parti de la Gauche démocratique ce lundi matin, avant que ne débutent les discussions finales entre dirigeants des partis politiques menées par le président grec, Carolos Papoulias.

"Aucun gouvernement d'unité ne peut voir le jour," a déclaré Fotis Kouvelis, leader du petit parti de la Gauche démocratique pro-européen (Dimar). Ce dernier a pointé le refus du parti de la gauche radicale Syriza, arrivé deuxième aux élections et opposé au programme d'austérité réclamé par les créanciers du pays, de se joindre à une coalition. "Un gouvernement qui ne garantit pas la participation du deuxième parti du pays n'aura pas le soutien populaire et parlementaire nécessaire", a-t-il dit.

En l'absence de la gauche radicale, ce seront les chefs de file de Nouvelle Démocratie (droite), Antonis Samaras ; du Pasok (socialiste) Evangélos Venizélos ; et du parti de la Gauche démocratique Fotis Kouvelis qui seront reçus par le chef de l'État.

C'est au président de convoquer de nouvelles élections s'il constate l'absence de solution pour former un gouvernement. L'hypothèse d'un nouveau scrutin anticipé est évoquée par la presse depuis plusieurs jours, à la date du 17 juin.

Le pays doit rembourser le 15 mai 435 millions d'euros de dette arrivant à échéance. L'UE dont l'Allemagne en tête, ont clairement dit ces derniers jours que si le pays n'honorait pas ses engagements, ils cesseraient de verser des fonds.

Lu sur Le Nouvel Observateur

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