Free : et si l'opérateur bridait volontairement son réseau mobile ? <!-- --> | Atlantico.fr
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L'opérateur Free est la cible du gouvernement.
L'opérateur Free est la cible du gouvernement.
©Reuters

Critiques

Certains estiment que le 4e opérateur français pourrait limiter le débit de son réseau pour des histoires d'argent.

Dans le collimateur. Alors que le gouvernement s'en est pris à Free en le comparant notamment à un "passager clandestin", le réseau est également critiqué par le magazine Challenges qui, après avoir assisté à une évaluation des performances "data" de Free mobile, se demande si l'opérateur ne briderait pas volontairement les débits afin d'avoir une facture moins lourde.

Orange affirme sans surprise qu'"il n'existe évidemment aucun bridage" de son côté, ce que confirme d'ailleurs l'association de consommateurs UFC-Que Choisir.

Quant à l'ARCEP, elle assure que Free Mobile n'est pas hors-la-loi malgré son débit plutôt ment. Selon elle, Free Mobile doit en effet uniquement "assurer un débit réglementaire minimum, lequel a été défini en 2000 à une époque où la data était quasi inexistante. Du coup, ce minimum est effectivement assez bas, mais tant que Free le respecte, il n’y a pas de problème réglementaire". Et de se demander si Free ne bride pas son réseau pour avoir une facture moins importante à payer auprès d'orange. Il n'est en effet pas très compliqué de procéder à un tel bridage.

L'affaire récente qui a vu Free bloquer des publicités auprès de ses clients pour une histoire d'argent – Free souhaitait en effet une participation financière de Google pour le déploiement de ses installations ce qui aurait notamment permis de gérer la hausse de la consommation de la bande passante liée au visionnage de vidéos sur YouTube – pousse certains à penser que Free bride volontairement ses débits. 

Lu sur Challenges

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