François-Xavier Bellamy estime que Bruno Retailleau « peut apporter beaucoup » à la tête de la présidence des Républicains<!-- --> | Atlantico.fr
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François-Xavier Bellamy s'est confié sur l'élection à la tête de la présidence des Républicains dans une interview au Point.
François-Xavier Bellamy s'est confié sur l'élection à la tête de la présidence des Républicains dans une interview au Point.
©JACQUES DEMARTHON / AFP

Route vers la victoire

A quelques mois du vote pour la présidence du parti Les Républicains, le député européen François-Xavier Bellamy s’est confié à la rédaction du Point.

Alors que Bruno Retailleau doit officialiser sa candidature à l'aube du rassemblement organisé par les jeunes LR à Angers ce week-end, de plus en plus de personnalités politiques se prononcent sur la future élection du président des Républicains. Le député européen LR François-Xavier Bellamy a accordé un entretien au Point. Il estime que Bruno Retailleau est le seul, à ses yeux, à pouvoir impulser une dynamique collective et relancer le travail intellectuel dans un parti qui ne produit plus d'idées et qui a été confronté à trois défaites consécutives à l'Elysée :

« J'espère que Bruno Retailleau sera candidat, car il peut apporter beaucoup. La refondation qui nous attend est d'abord un travail de reconstruction intellectuelle, sur les idées et les solutions que nous voulons pour l'avenir. Nos propositions en restent bien souvent à la répétition de ce qui a fait la recette du succès en 2007. J'ai beaucoup d'estime pour Eric Ciotti et le courage avec lequel il porte depuis toujours les questions régaliennes, qui sont si nécessaires. Je suis sûr que cette élection sera l'occasion d'une discussion utile, non d'une bataille d'ego. (…) si Bruno Retailleau confirme sa candidature, il a toutes les qualités nécessaires, et plus que cela, pour permettre à notre famille politique d'écrire à nouveau de belles pages de l'histoire de notre pays. Il peut susciter une dynamique collective, il le montre chaque jour au Sénat. Et c'est un bosseur, quand le défi qui attend notre parti n'est pas seulement de renouveler sa ligne et ses visages, mais de se remettre au travail. La droite passe son temps à parler de la valeur travail, il serait bon qu'elle s'y mette ! Nous devons retrouver le professionnalisme indispensable pour gagner ».

Françoix-Xavier Bellamy estime que la droite a toujours des chances de l’emporter pour les futures échéances électorales :

« On aurait tort d'enterrer la droite. Cela peut sembler paradoxal, mais la mission de cette famille politique n'a jamais été autant d'actualité, à condition qu'elle soit entièrement refondée pour répondre aux messages que nous ont envoyés nos électeurs. Les Français n'ont jamais été si nombreux – 57,7 % au premier tour de la présidentielle selon la Fondapol pour Le Figaro – à attendre une politique de droite, que ni Emmanuel Macron ni le Rassemblement national ne sont capables de leur donner. Si nous reconstruisons un parti qui écoute enfin les attentes de ses électeurs, nous aurons toutes les chances de jouer de nouveau un rôle, pour servir notre pays qui en a tant besoin ».

François-Xavier Bellamy annonce notamment qu’il souhaite se représenter pour le scrutin européen de 2024, qu'il considère comme une étape déterminante dans la recomposition politique en vue de la présidentielle de 2027.

Dans cet entretien au Point, François-Xavier Bellamy accuse Emmanuel Macron de « naïveté » face à la crise énergétique qui se profile pour cet hiver :

« Quand les Français verront leur facture d'énergie flamber, ils demanderont des comptes à Emmanuel Macron sur la fermeture de Fessenheim ! En réalité, l'étude de la Fondapol montre la discordance massive entre les attentes de l'électorat d'Emmanuel Macron, qui penche majoritairement à droite, et sa politique : 57 % pensent qu'il y a un immense problème sur l'intégration des migrants, et sa majorité veut donner le droit de vote aux étrangers. (…) Sa formule sur l'abondance explique beaucoup des erreurs du quinquennat passé. Le problème est, qu'entre-temps, cette naïveté nous a placés dans une situation de grande vulnérabilité ».

Le Point

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