François Hollande sur France 2 : les réactions des politiques après son grand oral<!-- --> | Atlantico.fr
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François Hollande était l'invité du JT de France 2 ce jeudi.
François Hollande était l'invité du JT de France 2 ce jeudi.
©Reuters

Grand oral

François Hollande, au plus bas dans les sondages, était l'invité du JT de France 2 ce jeudi. Interrogé par David Pujadas, le chef de l'Etat a essayé d'éclairer la politique menée par son gouvernement.

  • Emploi/chômage, croissance, impôts, déficits publics, retraites, intervention au Mali, mariage homosexuel, ou encore cumul des mandats ont été les principaux dossiers abordés.


    François Hollande a répondu jeudi soir questions de David Pujadas sur le plateau du JT de France 2 pendant une heure. Voici les principaux points à retenir de cet entretien (pour plus de précision, voir le live de l'émission). :

    Chômage - "A la fin de l'année, nous aurons une baisse du nombre de chômeurs", a déclaré le président dès le début de l'émission. "Ce n'est ni un vœu, ni un pronostic, mais un engagement."

    Entreprises taxées à 75 % - Sur la taxation à 75%, censurée par le Conseil constitutionnel, "je vais procéder différemment", a expliqué François Hollande. "Lorsque la rémunération des grands patrons dépassera le million d'euros, l'entreprise devra prendre en charge une contribution qui atteindra 75%."

    Allocations familiales -"Il n'y aura pas de fiscalisation des prestations familiales, a assuré le président. On va garder l'universalité des prestations familiales."
    Pas d'augmentation d'impôt en 2014 - "Nous allons faire des économies pour ne pas demander d'effort supplémentaire aux Français. Pour 2014, aucune autre augmentation que celle déjà annoncée de la TVA, aucune nouvelle taxe."

    Retraites - "L'espérance de vie s'allonge. Il va y avoir des durées de cotisations plus longues." "Pas de diminution des pensions pour les petites retraites, ajoute François Hollande. Il y aura une discussion sur les paramètres : cotisations, indexations et allongement de la durée." 

    Non-cumul des mandats - "Ca se fera avant la fin de mon mandat." Pas plus de précisions. 

    Mariage homosexuel - "C'est une conviction, un engagement que j'ai pris", a-t-il déclaré. "Je suis un président qui veut tenir mes engagements mais je veux respecter et apaiser. Donc il n'y a que le mariage pour tous et l'adoption dans certaines conditions dans le texte. (...) La PMA est renvoyée au comité national d'éthique dont l'avis sera donné à la fin de l'année."

Les réactions à l'intervention du président :

Alain Juppé, maire UMP de Bordeaux, estime que sur plusieurs sujets "on reste dans le flou artistique". Par exemple sur les pistes de réduction des dépenses publiques ou sur la réforme des retraites "renvoyée aux négociations avec les partenaires sociaux". Selon lui, "la thérapie de choc qui était nécessaire n'a pas été appliquée".

Marine Le Pen, présidente du Front national : "Le président de la République s'est livré à une véritable mise en scène du vide, n'ayant rien de concret à annoncer, rien qui puisse sortir les Français de leur pessimisme. Il s'est contenté de rappeler les quelques mesurettes qu'il a prises depuis le début de son quinquennat et dont il espère qu'elles vont par magie faire revenir la croissance, c'est maigre. On retiendra cependant l'annonce d'une nouvelle augmentation probable de la durée de cotisation des retraités, et une accentuation de la politique ultralibérale dans beaucoup de domaines."

François Bayrou, président du Modem : "Je l'ai trouvé à l'aise, équilibré. Dans la deuxième partie, il a parlé assez juste, il a bien parlé du Mali." En revanche, il déplore "une impression de fouillis" dans la première partie, celle sur les outils pour répondre à la crise économique.

Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste : "Les mots de François Hollande sont restés totalement déconnectés des urgences sociales et des solutions nouvelles nécessaires. Rien de ce que nous avons entendu n'est de nature à rassurer les Françaises et les Français qui souffrent et ont plus que jamais besoin du changement pour lequel ils ont voté".

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