François Hollande : "Il ne faut faire aucune concession à Donald Trump"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
François Hollande : "Il ne faut faire aucune concession à Donald Trump"
©PHILIPPE HUGUEN / AFP

Coup du gueule

Dans une déclaration adressée à l'AFP au lendemain du sommet d'Helsinki, François Hollande a appelé à ne plus faire "aucune concession" à Donald Trump.

L'ancien Président de la République a tenu à réagir au lendemain du sommet d'Helsinki et moins d'une semaine après le G7. Dans une déclaration faite à l'AFP, François Hollande n'a pas mâché ses mots en parlant de Donald Trump.

Selon lui, le Président américain "crée du désordre dans le monde, de la division en Europe et affaiblit les démocraties" ajoutant ""il faut dénoncer Donald Trump pour ce qu'il désorganise le monde, crée du désordre, de l'affaiblissement des démocraties. (..) Il ne faut faire aucune concession à Donald Trump".  Semblant faire référence à l'attitude adoptée par son succésseur à l'Elysée, François Hollande a insisté sur le fait qu'il ne fallait pas essayer de séduire le locataire de la Maison Blanche ou penser pouvoir le convaincre. Poursuivant ence sens, l'ancien chef d'Etat a déclaré que l'Occident s'aveuglait lorsqu'il tentait "d'atténuer les propos de Trump - comme au G7 lorsqu'il déchire l'accord final, sur l'Iran, le climat ou les accords commerciaux". 

Même constat de sa part sur la mannière "humiliante et provocatrice" avec laquelle Donald Trump a récemment traité Theresa May et Angela Merkel : un comportement que les dirigeants européens n'ont, szlon lui,pas suffisamment condamné. Quant à la récente rencontre entre le Président américain et Vladimir Poutine : " une occultation de l'histoire. Il l'exonère de toute intervention dans les manipulations intervenues dans l'élection américaine. Il est apparu comme un président faible alors qu'il devrait dans cette circonstance être fort".     

Se voulant plus virulent encore, l'ancien chef de PS a parlé de Donald Trump comme d'un "partenaire qui est en fait un adversaire; de l'Europe, du multilatéralisme et même de la démocratie telle que nous la connaissons. Il veut diviser et même détruire l'UE". En somme, face à celui qu'il appelle " le chef mondial du populisme", François Hollande appelle désormais à ne plus faire "aucune concession" et à "être sévère à l'égard de son comportement".

Lu sur Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !