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François Hollande : à Tulle, des voeux et une mise en garde avant la présidentielle
©LIONEL BONAVENTURE / POOL / AFP

La fin est proche

"Tout peut basculer", a déclaré le président, depuis son fief électoral.

François Hollande était à Tulle, en Corrèze, ce samedi pour adresser ses voeux aux habitants de son fief électoral. L'occasion pour lui de livrer un discours en forme de testament, à la fois de son quinquennat et de 35 ans de vie politique. Député, maire de Tulle, président du conseil général, conseiller général... C'est en Corrèze que tout aura débuté pour François Hollande, c'est donc là qu'il a voulu se livrer à un bilan. 

"Ici, nous sommes au centre [du département]. Vous m’avez dit un jour : au paradis. Beaucoup se demandent où je vais aller, ce que je vais faire… Vous avez la réponse. Non pas à l’Ehpad de Corrèze. Mais au paradis !", a-t-il lancé, avant de filer la métaphore. "J’ai essayé de vous attirer au paradis pendant mon mandat. Vous n’avez pas voulu le croire. C’était le purgatoire… Mais vous allez voir ce que c’est, le paradis…"

François Hollande a appelé les Français à renouer avec cinq valeurs qu'il estime liée à la Corrèze : le sens de la durée, la raison, la solidarité, l'engagement et le courage.

Il a aussi mis en garde les Français, alors que la campagne présidentielle bat son plein. Contre le programme libéral de François Fillon : "Tout peut basculer. Vous le voyez dans l'outrance des propos, dans la surenchère, dans la brutalité. Comme si une bonne purge pouvait soigner le malade. Mais nous ne sommes pas malades!". Contre celui protectionniste de Marine Le Pen également : "Ca serait tellement plus simple. On s'enfermerait, on se protégerait et on pourrait ignorer le monde. Mais il nous rattraperait"

"Je vous appelle à être vigilants. Autant de réformes que nécessaire, mais ne jamais remettre en cause la démocratie. Les tentations sont là. D'abord l'égoïsme des nations, qui finissent par penser qu'elles seraient mieux toutes seules que dans des ensembles plus vastes", a-t-il conclu. 

Il a aussi dressé un premier bilan de son quinquennat et assuré que personne, après lui, ne remettrait en cause ses réalisations, comme la réforme territoriale ou du mariage pour tous. "Les grandes réformes sont celles qui ont de l’ancienneté, qui ont traversé les alternances", a-t-il observé.

Lu dans Le Monde

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