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François Fillon dévoile les grandes lignes de son projet économique
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Objectif 2017

L'ancien premier ministre souhaite notamment supprimer l'ISF et investir dans la baisse du coût du travail.

Après les polémiques, les propositions. François Fillon présente lundi son programme économique pour sortir de la crise. "La France est entrée dans une période durable de déclin, avec des alternances de croissance faible et de récession", déclare l'ancien premier ministre, qui considère que "nous ne pouvons pas nous contenter de dire que remplacer la gauche par la droite suffira, automatiquement".

François Fillon se prépare donc à la primaire UMP de 2016 et lance des ateliers de travail pour élaborer au mieux son projet présidentiel. "Le pays est allé trop loin dans l'encadrement, la protection, les réglementations folles pour répondre à la peur de la mondialisation", juge-t-il. Le député de Paris souhaite également lutter "contre l'assistanat et le tout gratuit".

Reprenant l'un des principaux chevaux de bataille de la droite, François Fillon estime qu'il faut investir "massivement" dans la baisse du coût du travail, notamment via la TVA sociale. L'ancien premier ministre souhaite également poursuivre les investissements d’avenir tels qu’ils ont été lancés sous le mandat de Nicolas Sarkozy afin de favoriser l'innovation.

En projet également, une réforme fiscale afin d'amener  "la quasi-totalité des Français à payer un impôt, même symbolique" ainsi que la suppression de l'impôt sur la fortune. "C'est un impôt stupide qui rapporte peu et freine l'investissement", estime François Fillon, enclin à le remplacer par une nouvelle tranche d'impôt sur le revenu. "Il y aura de nouvelles crises sur la monnaie européenne. Nous avons besoin d’une zone euro très intégrée, avec une harmonisation de l’impôt sur les sociétés en cinq ans, du coût du travail sur dix ans. Il faudra trouver les bons curseurs, mais c’est une question inséparable du reste", ajoute-t-il. Selon François Fillon, persuadé que les Français ne sont pas opposés aux réformes, "il ne s'agit pas de sacrifier notre modèle social, mais de pouvoir se le payer".

Lu sur Les Echos

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