Forum de Davos : le milliardaire George Soros pense que la zone euro est sauvée<!-- --> | Atlantico.fr
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George Soros s'est exprimé ce jeudi au Forum de Davos
George Soros s'est exprimé ce jeudi au Forum de Davos
©Reuters

L'opinion d'un milliardaire

La 43e édition du Forum économique mondial (WEF) se déroule depuis mercredi à Davos. Jeudi soir, le milliardaire américain a néanmoins tiré à boulets rouges sur la gestion de la crise par la zone euro.

Le Forum de Davos est le grand raout de l'économie mondiale. Tous les ans, les grands de ce monde se réunissent afin de débattre et de trouver des solutions à la crise actuelle. Ouvert depuis mercredi, cette 43e édition ne déroge pas à la règle. Avec plus de 2 500 personnalités présentes, dont environ quarante chefs d'Etats, cet évènement est au cœur de l'actualité. Jeudi soir, le milliardaire américain George Soros a pris la parole. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n’a pas été avare en critiques à l'encontre de la gestion de la crise de la zone euro.

Le célèbre investisseur est connu pour être l'un des opposants les plus virulents de la politique d'austérité proposée par l'Allemagne pour résoudre la crise de la dette européenne. Il a déclaré que les causes de la crise de l'euro n'ont pas été résolues, même si selon lui la phase aiguë de la crise est terminée. En d’autres termes, l’Europe ne doit pas se reposer sur ses lauriers, puisque les progrès effectués jusqu’à maintenant ne sont pas suffisants pour estimer que la crise est définitivement terminée. Il a aussi assuré que l'euro devait rester en place et ce pour longtemps. Et de préciser que les autres nations ne devaient pas chercher à dévaluer leur monnaie estimant par ailleurs que la situation restera très tendue à horizon d'un ou deux ans.

Vers une "guerre des monnaies"

George Soros, réitérant son avis que l'austérité est la mauvaise politique à mener en ce moment, a certifié que l'insistance allemande sur des politiques monétaires et fiscales serrées signifie que l'euro appréciera autres pays poursuivent des politiques plus expansives. Une situation qui, selon lui, peut mener à une guerre de monnaie. Cette guerre des devises est selon lui le plus grand danger à l'heure actuelle pour l'économie mondiale. "Les monnaies ont été remarquablement stable au cours des dernières années", a déclaré Soros. "Maintenant, il y a la mise en place de plus de feux d'artifice, plus de volatilité."

Déjà l'an dernier au cours de ce même Forum, le financier avait déclaré que les politiques menées allemande risquait de créer des tensions qui pourraient détruire l'Union européenne. Dans un discours prononcé en avril, il avait signalé que la Bundesbank, la banque centrale allemande, avait pris des mesures pour limiter les pertes potentielles si l'euro venait à s'écrouler. Le président de la Bundesbank Jens Weidmann a nié avoir pris de telles mesures et a jugé ces allégations de "ridicules". Weidmann cette semaine a critiqué les initiatives prises par le Premier ministre japonais Shinzo Abe à dévaluer le yen. Il a expliqué que ces mesures risquaient de "politiser" le taux de change du yen. Soros a dit que la mesure dans laquelle le Japon peut pousser sa monnaie plus faible sera limitée parce que les Etats-Unis sont prêts à le tolérer.


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