Florange : lettre ouverte du syndicaliste CFDT Edouard Martin à François Hollande<!-- --> | Atlantico.fr
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Edouard Martin n'entend pas laisser retomber la pression sur le gouvernement
Edouard Martin n'entend pas laisser retomber la pression sur le gouvernement
©Reuters

Cher François,

Dans ce courrier, Edouard Martin énumère les "mensonges", "les absurdités" et livre sa "vérité" sur le dossier Florange.

Le leader CFDT de l'usine ArcelorMittal de Florange (Moselle), Edouard Martin, a dénoncé les "mensonges et absurdités" à propos de l'aciérie lorraine, dans une lettre ouverte adressée jeudi au président de la République à qui il demande de ne "pas laisser les salariés être sacrifiés".

Un peu moins d'un mois après l'accord passé entre le gouvernement et l'aciériste, Edouard Martin n'entend pas laisser retomber la pression sur le gouvernement.

"On fait payer Florange. Ça fera du bruit, mais ça se fera quand même, pense Mittal. Dans notre système français, seul le gouvernement peut l'empêcher. Le gouvernement laissera t-il faire ? ", interroge Edouard Martin. "Monsieur le Président, après vos promesses, nous laisserez-vous être sacrifiés sans comprendre et arrêter cette mécanique à nous broyer ?", poursuit-il.

"Il n'y aura pas de plan social parce que la pyramide des âges de l'usine conduira au départ naturel de plus de 600 personnes en trois ans. Dès lors, faire un plan social coûterait plus cher à Mittal qui devrait payer les indemnités de licenciement", estime M. Martin. "Ne pas avoir de plan social est une bonne chose, mais ce n'est pas une victoire", précise-t-il.

La promesse de Mittal d'investir 180 millions d'euros sur le site est également remise en cause. "Ce montant contient les dépenses opérationnelles et de maintenance : ce qui reste pour les investissements stratégiques est insuffisant", estime Edouard Martin.

La lettre du syndicaliste au président de la République :

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