Eva Joly dénonce l'indifférence sur la question du climat<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Eva Joly dénonce l'indifférence sur la question du climat
©

Y a pas qu'la crise

Pour la candidate d'EELV, la crise économique ne doit pas faire oublier les enjeux climatiques.

Après son retrait temporaire mais très commenté de la scène médiatique, Eva Joly poursuit son retour. Elle publie ce lundi matin une tribune sur Youphil, un site d'information axé sur le social et les solidarités. Pour la candidate d'Europe Ecologie-Les Verts à la présidentielle de 2012, la crise économique a complètement oblitéré les enjeux climatiques.

Elle en veut pour preuve l'indifférence dans laquelle se tient la 17e conférence annuelle de l’ONU sur le climat, qui se tient depuis le 28 novembre et jusqu'au 9 décembre à Durban, en Afrique du Sud. Pourtant, "les niveaux d'émissions sont aujourd'hui plus hauts que les pires scénarios publiés par les scientifiques il y a à peine quatre ans", note-t-elle.

Eva Joly affirme que le gouvernement Sarkozy est revenu sur l'intégralité de ses engagements en matière environnementale, "un reniement qui décrédibilise tout autant le défi du climat que la parole politique". "Quelle ironie quand on sait que, dans son grand plan d’intoxication du débat public sur le nucléaire, l’UMP utilise à tour de bras l’argument de la protection du climat", poursuit-elle.

"La crise économique ne doit pas nous amener à détourner notre regard de ses négociations climatiques. Les rapports se succèdent et le prouvent : une politique maitrisée de lutte contre les changements climatique, d'adaptation des territoires et de transition pour nos villes et nos économies peut-être créatrice d'emplois et porteuses d'une nouvelle prospérité. La France peut jouer son avenir industriel en faisant le pari de l'efficacité énergétique", conclut la candidate.

Lu sur Youphil

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !