État islamique : 50 000 combattants auraient été tués depuis 2014

Selon les chiffres communiqués jeudi 8 décembre par un responsable américain de la Défense (sous couvert d'anonymat), la coalition internationale formée pour combattre le groupe terroriste État islamique a tué au moins 50 000 djihadistes en Irak et Syrie depuis ses premières frappes, menées en août 2014.  

"Je ne fais pas dans le comptage morbide, mais ce chiffre veut dire quelque chose, il a un impact sur l'ennemi", a déclaré ce responsable, alors que le Pentagone était jusqu'ici resté discret sur les estimations des pertes subies par le groupe terroriste. 

Le colonel John Dorrian, un porte-parole militaire de la coalition, qui s'est exprimé en vidéo-conférence depuis Bagdad, a quant à lui insisté sur les pertes subies par l'État islamique pendant la bataille de Mossoul en Irak. "Des centaines de combattants sont morts", souvent "des jeunes combattants, malheureusement des adolescents", a-t-il précisé. 

Ce responsable américain a salué "la campagne de frappes la plus impeccable jamais réalisée", notamment en raison d'un bilan relativement faible de victimes civiles, en comparaison aux interventions aériennes menées précédemment. 

Depuis août 2014, la coalition a mené près de 16 600 frappes sur l'Irak et la Syrie, et a reconnu sa responsabilité dans la mort d'au moins 173 civils. L'ONG Airwars, qui accuse la coalition de sous-estimer ce bilan, évaluent ces pertes à environ 1900 civils depuis 2014. 

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