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Espagne : l'ONU estime que la Catalogne n'est pas éligible à l'auto-détermination
©Reuters

Droit des peuples à (parfois) disposer d'eux-mêmes

La Catalogne n'est pas classée par l'ONU parmi les territoires non autonomes qui peuvent invoquer le droit à l'autodétermination, a expliqué le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon à la presse espagnol, ce samedi.

Non, la Catalogne n'a pas "le droit" de se séparer de l'Espagne. La sentence vient de Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations unies. Dans un entretien à quatre journaux espagnols, ce samedi, il explique que "l'Espagne est un pays indépendant et souverain qui inclut la région catalane et c'est ainsi qu'elle a été admise aux Nations unies et agit au sein de la communauté internationale."

"Quand on parle d'autodétermination, certaines aires ont été reconnues par les Nations unies comme des territoires non autonomes. Mais la Catalogne ne fait pas partie de cette catégorie", ajoute-t-il.

En tout état de cause, "un aspect positif de l'Espagne, c'est qu'il y a un respect de la diversité : la culture, les langues, les traditions", estime-t-il, ce qui rend caduques les velléités d'indépendance.

Alors que les indépendantistes catalans ont obtenu la majorité absolue au Parlement régional à Barcelone le 27 septembre, la fièvre indépendantiste pourrait retomber. Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy a assuré vendredi soir, à l'issue de discussions avec les dirigeants des principaux partis, qu'ils étaient parvenus à un accord de principe pour défendre ensemble "l'unité" de l'Espagne. 

"Nous sommes tous d'accord, la majorité (des partis), sur l'essentiel", a-t-il dit lors d'une conférence de presse à Madrid, assurant que tous défendaient "l'unité de l'Espagne, la souveraineté nationale, l'égalité en termes de droits et devoirs de tous les Espagnols, le respect des lois".

Ban Ki-moon a souhaité de son côté "une solution consensuelle" pour la Catalogne, "basée sur le dialogue et conforme à la tradition démocratique".

Lu sur Le Point

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