Environnement : le classement du gaz et du nucléaire comme énergies « durables » a été validé par les députés européens<!-- --> | Atlantico.fr
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Les députés européens ont validé, ce mercredi 6 juillet, le projet de labellisation verte pour les centrales nucléaires et à gaz.
Les députés européens ont validé, ce mercredi 6 juillet, le projet de labellisation verte pour les centrales nucléaires et à gaz.
©PATRICK HERTZOG / AFP

Energie verte

Ce texte, présenté en janvier par la Commission européenne, classe comme « verts » certains investissements pour la production d’électricité dans des centrales nucléaires qui n’émettent pas de CO2 ou des centrales au gaz, grâce aux technologies les plus avancées.

Les députés européens ont validé, ce mercredi 6 juillet, le projet de labellisation verte pour les centrales nucléaires et à gaz, deux sources d’énergie considérées par Bruxelles comme nécessaires pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Les eurodéputés devaient dire s’ils approuvaient ou non une objection, adoptée le 14 juin par les commissions parlementaires des affaires économiques et de l’environnement, synonyme de veto contre le texte de l’exécutif européen. 

Réunis en session plénière à Strasbourg, les députés européens ont donc rejeté ce veto à une majorité de 328 voix contre 278 (en faveur du veto).

L’autorisation des Etats membres étant déjà acquise, les opposants ont annoncé qu’ils lanceraient une procédure en justice, seul moyen désormais disponible pour bloquer l’initiative.

Cette classification (dite « taxonomie ») va permettre de mobiliser des fonds privés dans ces projets. Elle s’inscrit dans l’objectif de neutralité carbone de l’Union européenne en 2050. 

La reconnaissance de la contribution du gaz et du nucléaire à la lutte contre le changement climatique a provoqué la colère d’organisations écologistes qui ont dénoncé une opération de « greenwashing ».

Le texte, présenté en janvier par la Commission, classifie comme « durables » certains investissements pour la production d’électricité dans des centrales nucléaires – qui n’émettent pas de CO2 – ou des centrales au gaz, à condition qu’elles mobilisent les technologies les plus avancées.

Mais l’exécutif européen estime que les énergies renouvelables ne pourront pas à elles seules répondre à la demande croissante d’électricité en raison de leur production intermittente. D’où le besoin, au moins à titre transitoire, de favoriser aussi l’investissement dans des moyens stables et pilotables comme le gaz et le nucléaire.

Le label « vert » à ces deux sources d’énergie a déjà reçu l’aval des Etats membres. Seuls huit pays, dont l’Allemagne, l’Autriche et le Luxembourg, ont exprimé leur opposition, lors de consultations menées par la présidence française du Conseil de l’UE. 

Le Monde

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