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Emmanuel Macron tance la gauche qui "a cru que la France pouvait aller mieux en travaillant moins"
©Reuters

Remise en question

Invité à l'Université d'été du Medef, le ministre de l'Economie a appelé le patronat à plus d'investissements et davantage d'embauches.

Un an après la standing ovation destinée à Manuel Valls, Emmanuel Macron a du se contenter de quelques claquements mains, tandis que la lune de miel entre le gouvernement et le Medef est définitivement terminée. Pourtant, l'exécutif avait envoyé son élément le plus "en phase" avec les patrons. Loin d'un Arnaud Montebourg, l'actuel ministre de l'Economie a tenté de réconcilier les parties en s'attaquant frontalement à la gauche qui imaginait que "la politique se faisait contre les entreprises" et que "la France pourrait aller mieux en travaillant moins." Une allusion aux 35h, "une fausse idée" mais aussi un tabou craquelant à gauche, sous les coups de butoirs réguliers d'Emmanuel Macron.

Ce qui ne l'a pas empêché d'enchainer par une salve de critique contre les patrons. "Ce n'est surtout pas la faute des politiques si certains des engagements que vous avez pris ne sont pas tenus: réduire le coût du travail, c'était notre engagement et il est tenu" a-t-il rappelé. "Signer des accords de branche en contrepartie, c'est votre responsabilité, et c'est trop lent !" Emmanuel Macron a surtout réclamé des engagements sur davantage d'investissements et d'embauches. "Vous pouvez compter sur le Medef" lui a répondu Pierre Gattaz. Si l'amour entre les patrons et le gouvernement est bien terminé, peut-être Emmanuel Macron a-t-il réussi à lui redonner quelques couleurs.

Lu sur Le Parisien

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