Embargo russe : l'UE débloque 125 millions d'euros d'aides pour soutenir les maraîchers <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Consommation
Embargo russe : l'UE débloque 125 millions d'euros d'aides pour soutenir les maraîchers
©

Aide

Le secteur maraîcher européen recevra cette aide sur les 420 millions d'euros du fonds destiné à protéger le secteur agricole.

Frappé par l'embargo russe d'une durée d'un an sur les produits agroalimentaires occidentaux, le secteur maraîcher européen va recevoir quelques 125 millions d'euros. La mesure, qui s'appliquera de manière rétroactive à partir du 18 août jusqu'à fin novembre, concerne les carottes, les tomates, les choux blancs, les poivrons, les choux-fleurs, les concombres, les cornichons, les champignons, les pommes, les poires, les fruits rouges, les kiwis et les raisins de table, selon la Commission européenne. Les grands fournisseurs de légumes périssables tels que la Belgique, la Pologne, la Lituanie et les Pays-Bas, profiteront en grande partie de cette mesure.

"L'idée est de réduire les quantités mises sur le marché pour que les prix ne chutent pas à un niveau de crise", a expliqué Roger Waite, le porte-parole de la commission pour l'Agriculture. "Tous les cultivateurs des produits concernés, qu'ils appartiennent ou non à des organisations de producteurs, seront éligibles", a également précisé le commissaire à l'Agriculture, Dacian Ciolos. Une réunion exceptionnelle des ministres de l'Agriculture est, par ailleurs, envisagée le 5 septembre prochain, trois jours plus tôt que la date initialement prévue, pour faire le point sur l'impact de l'embargo de la Russie. 

Ce dernier concerne principalement des produits comme le boeuf, le porc, la volaille, le poisson, le fromage, le lait, et les fruits et légumes en provenance de l'Union Européenne, des États-Unis, du Canada, de l'Australie et de la Norvège. Moscou a imposé son embargo sur les exportations européennes en représailles aux sanctions internationales  pour ses atteintes à la souveraineté de l'Ukraine.

Lu sur Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !