Election présidentielle : Valérie Pécresse, Eric Zemmour et Marine le Pen ont dévoilé leurs propositions sur la sécurité face au syndicat de police Alliance<!-- --> | Atlantico.fr
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Eric Zemmour prononce un discours lors d'une réunion avec le syndicat de police Alliance, le 2 février 2022.
Eric Zemmour prononce un discours lors d'une réunion avec le syndicat de police Alliance, le 2 février 2022.
©JULIEN DE ROSA / AFP

« Grand oral »

Valérie Pécresse, Eric Zemmour et Marine le Pen ont passé un « grand oral » face à des policiers du syndicat Alliance pour présenter leurs mesures sur les enjeux sécuritaires. Gérald Darmanin représentait Emmanuel Macron.

Les candidats à la présidentielle Valérie Pécresse (Les Républicains), Eric Zemmour (Reconquête !), Marine Le Pen (Rassemblement National) ont été invités par le syndicat policier Alliance à débattre autour de questions sécuritaires. Gérald Darmanin (LREM) était également présent en représentant du très probable candidat Emmanuel Macron.

Les candidats de la gauche Anne Hidalgo (PS), Fabien Roussel (PCF), Yannick Jadot (EELV) et Christiane Taubira ont décliné l’invitation à ce grand oral. Jean-Luc Mélenchon (LFI) n’a pas été invité.

La candidate des Républicains, Valérie Pécresse, était la première à intervenir lors du « grand oral ». Elle a promis d’emblée d’être « intraitable » avec les « voyous ». Elle a critiqué l’action du gouvernement dans ce domaine et dénoncé le recours à « la culture de l’excuse ».

Valérie Pécresse a dénoncé « le jeu de rôle » entre le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, et celui de la Justice, Eric Dupond-Moretti, le premier tenant un « discours viril » et le second pratiquant « l’excuse ». Si elle est élue présidente de la République, Valérie Pécresse promet de mettre en place une peine automatique d’un an de prison ferme avec incarcération « si on touche à un policier ou un gendarme » afin de « ramener l’ordre dans le pays ».

Sur la question migratoire, Valérie Pécresse a affirmé sa volonté d’instaurer des quotas. Elle a aussi fait le lien entre « immigration et terrorisme ».

Eric Zemmour a plaidé à nouveau pour « une immigration zéro » qui est « la réponse fondamentale » à la délinquance et « la mère de toutes les batailles ».

Eric Zemmour a présenté certaines de ses mesures comme l’expulsion des détenus étrangers vers leur pays d’origine (comme Valérie Pécresse), la déchéance de nationalité pour les binationaux délinquants, la suppression des allocations familiales aux parents de délinquants mineurs et « leur expulsion de leur logement HLM ».

Concernant la justice, Eric Zemmour propose de changer le recrutement des magistrats, estimant que les magistrats avaient été « intoxiqués par le syndicat de la magistrature ». Le nouveau modèle serait le suivant : « 50 % venant de l’école de la magistrature et 50 % venant d’autres formations comme les policiers ».

La candidate du Rassemblement National a aussi participé à ce grand oral. Marine Le Pen promet une peine de six mois de prison sans possibilité de réduction de peine pour tout auteur d’atteinte à l’intégrité physique d’une personne. Marine Le Pen s’engage aussi à expulser les délinquants étrangers. Elle s’est prononcée pour une loi de programmation et d’orientation sur la sécurité dotée de « 7,5 milliards d’euros supplémentaires sur cinq ans ».

Sur l’immigration, Marine Le Pen souhaite proposer un référendum pour « régler l’immigration clandestine et revoir les critères concernant l’immigration légale ». En assurant qu’elle ne « confond pas islam et islamisme », elle prévoit une grande loi sur l’islam radical avec pour but d’« éradiquer cette idéologie partout, les chansons, les livres etc. ».

Tout comme Valérie Pécresse et Eric Zemmour, Marine Le Pen souhaite également un assouplissement et une réécriture de la « légitime défense » pour les policiers.

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, n’est pas candidat mais il est venu défendre le bilan sécuritaire du président sortant et du très probable candidat Emmanuel Macron. Gérald Darmanin a rappelé que durant ce quinquennat, le ministère de l’Intérieur a vu son budget augmenter de 10 milliards d’euros. Gérald Darmanin souhaite aussi préparer « la police de demain pour faire face à la cybercriminalité ».

Sud-Ouest

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