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Ebola : le Japon prêt à fournir un traitement expérimental contre le virus
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Médication

Le traitement "favipiravir" a été mis au point par Toyama Chemical, une filiale du spécialiste des techniques de l'image FujiFilm Holdings. Il a été homologué en mars au Japon en tant qu'antiviral contre la grippe.

Le gouvernement japonais s'est dit "disposé", lundi 24 août, à fournir un traitement expérimental mis au point par une entreprise nippone pour lutter contre le virus Ebola qui frappe quatre pays d'Afrique de l'Ouest, "si l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en fait la demande". Pour l'heure, il n'existe aucun vaccin ou antiviral homologué contre le virus Ebola. Ce dernier figure parmi les plus dangereux et mortels chez l'homme qu'il peut tuer en quelques jours seulement. Face à la gravité de l'épidémie qui sévit actuellement, la communauté internationale a fini par approuvé mi-août l'emploi de traitements non homologués.

Le médicament japonais se nomme favipiravir (ou "T-705"). Il a été commercialisé sous le nom Avigan par Toyama Chemical, une filiale du spécialiste des techniques de l'image FujiFilm Holdings. En comparaison au sérum américain ZMapp, composé de trois anticorps "monoclonaux" disponible en très petites quantités, le favipiravir a été homologué en mars au Japon en tant qu'antiviral contre la grippe. Par ailleurs, il est actuellement en phase de tests cliniques aux Etats-Unis. Enfin, sa présentation sous forme de comprimés pourrait faciliter le traitement dans des zones aux infrastructures médicales limitées.

"Avant même que l'OMS ne prenne une décision, nous sommes prêts à répondre aux demandes individuelles (de travailleurs médicaux, NDLR) sous certains conditions s'il s'agit d'un cas urgent", a déclaré le secrétaire général du gouvernement, Yoshihide Suga lundi 25 août.  Par ailleurs, FujiFilm Holdings a indiqué avoir reçu des demandes de l'étranger, sans donner plus de détail. "Nous avons des réserves suffisantes pour plus de 20 000 personnes", a toutefois précisé un porte-parole. Le groupe pourrait en préparer davantage par la suite.

Lu sur Le Parisien

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