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Sur TF1 face à Claire Chazal, DSK reconnaît une "faute morale"
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Aveu

L'ex-patron du FMI a confirmé, sans le dire, avoir eu une relation sexuelle avec la femme de chambre mais en contestant toute violence.

Visage fermé, air grave, DSK a répondu aux questions de Claire Chazal dans le journal de 20 h de TF1 dimanche soir peu après 20 h .L'ex-directeur du FMI a reconnu avoir eu une relation sexuelle avec la femme de chambre du Sofitel sans jamais employer ces mots. Il l'a reconnu par allusion : "Ce qui s'est passé ne comprend ni violence, ni contrainte, aucun acte délictueux" en ajoutant que c'était "une faute".

"C'est une faute morale dont je ne suis pas fier. Je crois que je n'ai pas fini de la regretter" a ajouté Strauss-Kahn qui a confirmé qu'il envisageait bien d'être candidat à l'élection présidentielle avant cette affaire, mais que "évidemment" plus le cas.. 

Arès avoir concédé cette faute morale, DSK a expliqué que contrairement à ce qui avait été dit,  il n'y avait "Ni griffure ni blessure, aucune trace de violence". Il s'en est pris longuement et en détail, à la femme de chambre plaignante, en brandissant le rapport du procureur, en accusant cette femme d'être motivée par l'argent.

Concernant le déroulement de la procédure, son séjour en prison etc.. DSK a reconnu "J'ai eu peur, j'ai eu très peur". Il a aussi expliqué le choix de cette luxueuse maison, par la pression des journalistes qui ont  poussé les autres habitants des immeubles dans lesquels il avait essayé de s'installer, à demander son départ. DSK a parlé d'un deux pièces, et d'un studio, qu'il avait fallu quitter face à 3 ou 400 journalistes installés sous ses fenêtres.

Concernant la plainte de Tristane Banon à Paris : "J'ai été entendu comme témoin. J'ai dit la vérité que dans cette rencontre il n'y avait eu aucun acte d'agression, aucune violence, je n'en dirai pas plus"

Concernant le processus de choix du candidat socialiste il a ajouté "Je ne crois pas que cela soit mon rôle de m'immiscer dans la primaire"

Et enfin concernant les critiques des associations féministes (dont quelques dizaines de militantes manifestaient devant le siège de TF1 pendant qu'il parlait) "J'ai du respect pour les femmes. Je comprends leur réaction. Je comprends que cela ait choqué".

Interrogé sur la crise de l'Euro, DSK estime que les autres Etats européens et les banques devraient prendre à leur charge les dettes grecques et accepter d'assumer ces pertes.

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