Dieudonné réclame 3 millions d'euros de dédommagement pour les annulations de son spectacle "Le Mur"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Culture
"Les arrêtés des maires de ces trois villes étaient illégaux", estime l'avocat de Dieudonné.
"Les arrêtés des maires de ces trois villes étaient illégaux", estime l'avocat de Dieudonné.
©Reuters

Justice

En janvier 2014, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls avait diffusé une circulaire permettant l'interdiction des spectacles de Dieudonné au nom du respect de l'ordre public et de la dignité humaine.

L'humoriste Dieudonné a récemment saisi les tribunaux administratifs de Nantes et Orléans pour contester les annulations des représentations de son spectacle "Le Mur", qui devaient avoir lieu janvier 2014, a fait savoir l'un de ses avocats ce lundi. Son spectacle "Le Mur" avait été interdit en janvier 2014 par des arrêtés de Jean Germain, l'ancien maire PS de Tours, et par Serge Grouard, le maire UMP d'Orléans. À Nantes, ces représentations avaient été annulées par le préfet, qui s'était appuyé sur la diffusion par le ministre de l'Intérieur Manuel Valls d'une circulaire permettant leur interdiction.

"Les arrêtés des maires de ces trois villes étaient illégaux (Dieudonné devait également se produire à Tours), dans la mesure où ils constituaient une violation du principe de la liberté d'expression", estime Me Jacques Verdier. Ces annulations avaient été confirmées en référé devant le Conseil d'État, mais l'avocat de Dieudonné estime que l'affaire n'avait pas été jugée sur le fond. Dieudonné réclame à ces trois villes un million d'euros pour les préjudices causés par l'annulation des spectacles.

Me Jacques Verdier tient à souligner que début 2015 le tribunal administratif de Clermont-Ferrand, puis le Conseil d'État, avaient autorisé l'humoriste à se produire à Cournon-d'Auvergne dans le Puy-de-Dôme. 

Lu sur Le Point

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !