Déraillement du train des Pignes : selon Frédéric Cuvillier, "c'est un concours de circonstance affreux"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Faits divers
Déraillement du train des Pignes : selon Frédéric Cuvillier, "c'est un concours de circonstance affreux"
©

Catastrophe

L’accident a eu lieu près de Saint-Benoît dans les Alpes-de-Haute-Provence. On dénombre deux morts et neuf blessés.

Terrible catastrophe ferroviaire dans les Alpes-de-Haute-Provence. En effet, ce samedi matin, un train touristique, le train des Pignes, a déraillé au niveau du petit village de Saint-Benoît. Le bilan de cet accident n’est pas encore définitif mais à l’heure actuelle il est déjà lourd. On dénombre en effet déjà deux morts. Les victimes sont une femme de nationalité russe et une autre a priori originaire de la région. L'ensemble des 34 passagers ont été évacués du train, dont une voiture penche dangeureusement dans le vide, dans une zone enneigée, a déclaré le procureur de la République à Digne, Stéphane Kellenberger. Selon un bilan provisoire des pompiers, neuf autres personnes ont été blessées, dont une gravement. Selon les premiers éléments, le train qui reliait Nice à Digne-les-Bains a heurté un rocher tombé sur la voie et un wagon s'est couché.

Ce dimanche, le ministre du Transport est revenu, sur RTL, sur les causes de cet accident. "Nous sommes là dans un concours de circonstances affreux" a-t-il certifié le ministre. "Une pluviométrie très importante peut être à l'origine" du drame a-t-il ensuite estimé. Mais le ministre des Transports exclut toute responsabilité humaine. Il assure par ailleurs que "le matériel était moderne" et qu'il "n'y a pas eu de défaut de vigilance". "Une section de recherche est sur place pour déterminer les raisons du détachement du rocher" de 20 tonnes qui a percuté le train", a conclu Frédéric Cuvillier. 

Le plan Rouge, plan mis en place en cas de "nombreuses victimes", a été immédiatement déclenché par la préfecture et les services de secours, pompiers et gendarmes notamment se sont rendus immédiatement sur les lieux.  Au total, 110 pompiers et 32 véhicules ont été mobilisés ainsi que deux hélicoptères, un de la section aérienne de la gendarmerie des Alpes-de-Haute-Provence et le Dragon 06 de la Sécurité civile des Alpes-Maritimes.


Selon Nice Matin, « des rochers tombés sur les voies pourraient être à l'origine du déraillement de ce train de la compagnie des Chemins de fer de Provence ». Le quotidien local a recueilli le témoignage de deux personnes présentes sur place.
"L'un des wagons est toujours sur les rails. Le deuxième est couché dans la pente. Il semble être retenu par les arbres", précise le premier. "Il y a des pompiers partout. C'est très impressionnant", assure le second.

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls en déplacement en région parisienne a indiqué à la presse que le ministre des transports Frédéric Cuvillier suivait "de manière très précise" l'accident. Le temps est médiocre avec de la neige, ce qui rend les secours difficiles". 

Lu sur Nice Matin

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !