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Le créateur des prothèses
mammaires PIP remis en liberté
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Coincé

Jean-Claude Mas a été placé sous contrôle judiciaire après avoir été arrêté jeudi matin.

[Mis à jour vendredi à7h30]

Le créateur des prothèses PIP Jean-Claude Mas a été remis en liberté mais placé sous contrôle judiciaire, jeudi soir, après une audition de trois heures devant la juge Annick le Goff. 

Il est accusé de "blessures involontaires",  la juge n'ayant pas retenu la qualification "d'homicide involontaire".  Jean-Claude Mas a par ailleurs l'obligation de verser une caution de 100 000 euros dans un délai d'un an. Elle est assortie de l'interdiction de quitter le territoire français. En outre, il n'est pas autorisé à rencontrer les autres anciens salariés de l'entreprise.

Yves Haddad, l'avocat de Jean-Claude Mas, s'est dit "pleinement satisfait", car en étant "entre les mains de la justice", "on va pouvoir s’exprimer comme on l’a fait toute la journée""Nous sommes confiants sur le fait qu’on découvrira, on l’espère profondément, qu’il n’y a pas de caractère de dangerosité", a-t-il ajouté. 

[Mis à jour jeudi à 7h]

Introuvable depuis l’éclatement au grand jour de l’affaire des prothèses mammaires défectueuses de PIP, qui ont entraîné la mort d’au moins une femme, Jean-Claude Mas, le créateur de la société, a été interpellé au domicile de sa compagne à Six Fours dans le Var, ce jeudi vers 7h du matin, selon Europe 1. Il a été placé en garde à vue.

Deux chefs d’accusation pèsent contre lui : "tromperie aggravée" et  "blessures et homicides involontaires". Jean-Claude Mas a été placé en garde à vue, il risque cinq ans de prison et jusqu’à 75 000 euros d’amende.

Le numéro 2 de PIP, Claude Couty a également été interpellé jeudi matin à La Seyne-sur-Mer, et une perquisition serait en cours à son domicile.

Lu sur Europe 1.fr

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