Covid-19 : « Si la pression devient trop forte, nous prendrons les mesures qui s’imposent », alerte Olivier Véran<!-- --> | Atlantico.fr
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Le ministre de la Santé, Olivier Véran, s'exprime lors d'une nouvelle conférence de presse sur la pandémie de Covid-19 le jeudi 11 mars.
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, s'exprime lors d'une nouvelle conférence de presse sur la pandémie de Covid-19 le jeudi 11 mars.
©Ludovic MARIN / POOL / AFP

Stratégie vaccinale

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, s’est exprimé sur l’évolution de l’épidémie lors d'une nouvelle conférence de presse ce jeudi 11 mars.

Olivier Véran a fait un nouveau point d’étape sur la crise sanitaire ce jeudi. Face à l'augmentation rapide du nombre de malades dans les services de réanimation, « des dizaines, voire des centaines de patients pourraient être évacués des hôpitaux franciliens vers d'autres régions », selon le ministre :

« Nuit et jour, un francilien est admis en lit de réanimation toutes les 12 minutes».

Olivier Véran a alerté ce jeudi 11 mars sur la situation épidémique très critique en région parisienne.

Avec la menace des variants, la situation pourrait continuer à se dégrader :

« Si la pression devient trop forte, nous prendrons alors toutes les mesures qui s'imposent pour freiner la progression du virus ».

Interrogé sur un potentiel confinement de l'Ile-de-France, le ministre de la Santé a laissé la porte ouverte :

« Nous ne refusons aucune des mesures qui sont adaptées pour protéger les populations, quand elles font sens ».

Selon les précisions d’Olivier Véran, le nombre de patients actuels en soins critiques en Ile-de-France, plus d'un millier, « atteint presque le pic de la deuxième vague. A ce rythme, nous dépasserons les 1.500 personnes en réanimation d'ici à la fin du mois de mars ».

Le ministre de la Santé se prépare donc « à aller encore plus loin en termes de déprogrammation, si la situation l'exige ».

Olivier Véran n'observe « pas une courbe exponentielle sur le plan épidémique, qui a plutôt tendance à ralentir ». Il espère que les réanimations atteignent « un point d'équilibre dans quelques jours » entre les sorties et les entrées.

Lors de son point presse, Olivier Véran a aussi assuré qu'« il n'y a pas lieu de suspendre la vaccination par AstraZeneca ». Le ministre de la Santé a dit avoir pris cette décision après avoir saisi l'Agence nationale de sécurité du médicament. Un peu plus tôt dans la journée, trois pays (le Danemark, la Norvège et l'Islande) ont annoncé faire une pause dans leur campagne de vaccination avec le vaccin du laboratoire AstraZeneca, face à une crainte de formation de caillots sanguins et en application du principe de précaution.

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