Recomposition
Conseil national du numérique : le gouvernement réclame le départ de Rokhaya Diallo
La présence de la militante antiraciste, au sein des bénévoles, fait polémique.
Le gouvernement a demandé la recomposition du Conseil national du numérique, par la voix du Secrétaire d'Etat au Numérique Mounir Mahjoubi. La raison ? Officiellement, il s'agit d'apporter "plus de sérénité" dans cette commission consultative. "Ce conseil a pour rôle d'orienter les politiques du gouvernement sur les aspects numériques et de penser les transformations du monde" écrit-il dans un communiqué de presse. "Nous avons souhaité, par souci de bonne gouvernance et afin que le débat démocratique puisse avoir lieu, que le Conseil puisse agir en indépendance, compte tenu de l'importance des sujets à traiter. Dans ce contexte, la présidente du Conseil a pu, ce qui est inédit, composer son équipe, en intégrant des points de vue dont certains peuvent être différents de ceux du gouvernement."
Mais certains ont fait tiquer, notamment la députée LR Valérie Boyer. Dans une lettre au Premier ministre, elle dénonce notamment la présence de la militante "afro-féministe" Rokhaya Diallo. Cette dernière, qui participe notamment à Touche pas à mon poste, sur C8, affirmait dans une interview à Regards : "Je ne vois pas en quoi le fait de marquer la féminité par un voile, c'est plus sexiste que de le marquer par des talons aiguilles ou minijupe." Rokhaya Diallo a rapidement réagi sur Twitter.
Donc je n’ai pas le droit de collaborer avec les instituons de mon propre pays parce que j’ose dire publiquement qu’elles sont imparfaites? Quelle étrange conception de la démocratie. https://t.co/svRGMN1uiY
— Rokhaya Diallo (@RokhayaDiallo) 12 décembre 2017
Au contraire, d'autres observateurs, à commencer par l'ancien Premier ministre Manuel Valls ont applaudi cette décision du gouvernement.
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