Circulaire sur la gestation pour autrui : Ni Putes Ni Soumises demande à Christiane Taubira de faire marche arrière<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Santé
Le ministère de la Justice demande aux tribunaux de cesser de s'opposer systématiquement à la délivrance de certificats de nationalité française
Le ministère de la Justice demande aux tribunaux de cesser de s'opposer systématiquement à la délivrance de certificats de nationalité française
©Reuters

Fronde

L'association juge "intolérable" la marchandisation des corps.

Le mouvement féministe Ni Putes Ni Soumises souhaite le retrait de la circulaire de Christiane Taubira favorisant la délivrance d'un certificat de nationalité française pour les enfants nés à l'étranger de mère porteuse,

Dans un communiqué, l'association féministe a réclamé ce jeudi le retrait du texte. NPNS "attire l'attention de la ministre de la Justice sur les dérives de cette circulaire et l'incite fortement à la retirer" car "elle laisse place à ce marché, honteux, des ventres à louer", estime le mouvement.

"Cette circulaire doit être abrogée" demande NPNS qui considère comme"intolérable et inacceptable l'idée de vendre ou de louer le corps d'une femme qui deviendrait, de ce fait, l'objet d'une commande". Pour cette association qui s'engage contre le machisme des jeunes dans les cités, "les 'mères porteuses' sont souvent les premières victimes de la précarité économique".

Le ministère de la Justice demande aux tribunaux de cesser de s'opposer systématiquement à la délivrance de certificats de nationalité française touchant les enfants nés de mère porteuse à l'étranger, selon une circulaire dont la ministre Christiane Taubira avait annoncé l'"imminence" il y a 15 jours en commission.

Lu sur Le Point

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !