Charlie Hebdo : révélations sur les derniers préparatifs avant les attaques des Kouachi et de Coulibaly<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Les frères Kouachi, auteurs de l'attentat à Charlie Hebdo
Les frères Kouachi, auteurs de l'attentat à Charlie Hebdo
©Capture Twitter

Attaques coordonnées

Selon Le Monde, l'enquête policière montre que le plus jeune des frères Kouachi avait envoyé un SMS à Amedy Coulibaly une heure avant l'attaque de Charlie Hebdo. De plus, les deux hommes se seraient vus la veille.

On en sait désormais un peu plus sur les attentats qui ont frappé Paris, début janvier. Selon de nouvelles révélations du Monde, l'enquête policière a montré que Chérif Kouachi avait envoyé depuis Gennevilliers, à 10 h 19, un SMS reçu par l'un des téléphones d'Amedy Coulibaly, responsable de la tuerie de l'Hyper Cacher. Une heure après, 12 personnes mourraient sous les balles à Charlie Hebdo.

Le contenu du message n'a pas été dévoilé mais serait une preuve de plus que les attaques de Charlie Hebdo puis celle de Montrouge étaient bien coordonnées. "Le SMS avant-coureur a été envoyé d’une ligne de téléphone qui n’a manifestement été ouverte, estiment les enquêteurs, que dans le but de permettre aux trois hommes d’échanger discrètement durant les 24 dernières heures avant le début des tueries" explique le journal.

Selon l'enquête, les deux hommes se seraient même rencontrés dans la nuit du 6 au 7 janvier, soit la veille des attaques, entre minuit et 1h du matin. Saïd Kouachi, le frère de Chérif serait arrivé de Reims le matin même avec le train de 8h31, avant de rejoindre le domicile de son frère.

Dans l'ensemble, l'enquête a montré la prudence et la minutie avec lesquelles le trio a opéré pour organiser ces attaques. Amedy Coulibaly disposaient de 13 lignes téléphoniques et celle qui a été utilisée pour le fameux SMS n'avait reçu que six messages en tout.

Lu sur Le Monde

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !