Bordeaux : une conseillère municipale d’extrême gauche arrêtée pour outrage envers des policiers<!-- --> | Atlantico.fr
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Vue sur le commissariat de Bordeaux
Vue sur le commissariat de Bordeaux
©DERRICK CEYRAC / AFP

Refus d’obtempérer

L’élue d’opposition bordelaise Myriam Eckert (Bordeaux en luttes) aurait refusé de se soumettre à un contrôle d’identité par la police et pris la fuite. Elle a effectué 28 heures de garde à vue.

Le vendredi 22 septembre était une journée particulière à Bordeaux car la ville accueillait le roi Charles III et de la reine Camilla. Un important dispositif sécuritaire a été dressé pour l’occasion, dans plusieurs rues de la ville. 

Interpellée par des policiers alors qu’elle circulait à vélo, la conseillère municipale d’opposition Myriam Eckert (Bordeaux en luttes) aurait refusé de s’arrêter et pris la fuite, avant d’être rattrapée par les policiers. Elle a été placée en garde à vue pour outrage envers personne dépositaire de l’autorité publique, refus d’obtempérer et refus d’identification.

Myriam Eckert « réfute fermement » avoir commis un outrage et un refus d’obtempérer mais « assume entièrement » avoir refusé de donner son identité aux policiers. Après 24 heures de garde à vue, un rassemblement a eu lieu samedi devant l'hôtel de police, à la suite d’une manifestation contre les violences policières. Les manifestants ont exigé libération de cette ancienne membre des «gilets jaunes» et militante pour le droit au logement. La durée de la garde à vue, 28 heures, est jugée « bien longue pour le délit supposé », selon le collectif Clap 33 (Contre les abus policiers Gironde).

Libérée samedi après-midi, l’élue est convoquée devant le tribunal le 25 mars prochain pour répondre de ses actes.

Le Figaro

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