Crise de la dette
Berlusconi refuse l'argent du FMI, mais accepte sa surveillance
Les réformes de l'économie italienne seront évaluées par le FMI pour restaurer la confiance des marchés.
Jusqu'au bout, Silvio Berlusconi aura tenu à sa dignité. Le président du conseil italien s'est offert le luxe de refuser une aide du FMI (45 milliards d'euros), alors que les inquiétudes des marchés se cristallisent sur le poids de sa dette, l'atonie de sa croissance et sa vulnérabilité en cas de faillite grecque.
Le Cavaliere, en grande difficulté sur le plan intérieur, a quand même dû se résoudre à accepter la supervision de ses réformes par le Fonds Monétaire International (FMI). La caution d'un tiers indépendant était en effet nécessaire pour rassurer les marchés sur la soutenabilité de sa dette à moyen et long termes, et éviter une dégradation de sa note souveraine par les agences de notation financière, comme l'a rappelé Christine Lagarde, directrice générale de l'organisation : "l'Italie fait face à un déficit de crédibilité".
Le recours a une telle procédure est pourtant extrêmement rare pour une nation de l'importance de l'Italie, et pourrait au contraire aggraver les inquiétudes des investisseurs sur la profondeur de la crise italienne.
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