Autoroutes : 152 députés réclament le rachat des concessions <!-- --> | Atlantico.fr
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Les négociations entre le gouvernement et les sociétés concessionnaires d'autoroutes sont en cours.
Les négociations entre le gouvernement et les sociétés concessionnaires d'autoroutes sont en cours.
©Flickr/maarjaara

Le débat est relancé

Plus de 150 élus socialistes ont écrit à Manuel Valls pour demander le rachat par l'Etat des concessions d'autoroutes. Ils y voient une façon de mieux renégocier les actuels contrats.

Unis pour une seule cause. 152 députés socialistes, dont Bruno Le Roux, Henri Emmanuelli ou Delphine Batho, ont adressé une lettre au Premier ministre, Manuel Valls, pour lui réclamer le rachat des concessions d'autoroutes, actuellement aux mains de sociétés privées. Ce courrier intervient alors que le gouvernement négocie actuellement avec ces sociétés concessionnaires un plan visant à prolonger de trois ans la durée de leurs contrats, en échange d'un investissement de 3 milliards.

Après l'abandon de l'écotaxe, la gratuité le week-end proposée par Ségolène Royal, cette nouvelle sujétion remet dans le débat la question du financement des autoroutes. "L'application de l'ecotaxe puis du péage de transit poids lourds ayant été abandonnée, il est temps d'agir en procédant au rachat des contrats de concessions autoroutières passés en 2006 avec les six sociétés historiques", écrivent les députés dans un courrier publié sur le site du quotidien Les Echos. Cette décision est même présentée comme "un puissant acte de gauche".

Concrètement, les députés socialistes réclament un rachat des concessions pour mieux renégocier par la suite. "Loin de nationaliser les concessions (...), vous placeriez l'Etat en position de force, vous donneriez de réels moyens de négocier, dans de meilleures conditions, de nouveaux contrats de délégations à des sociétés privées, qui pourraient d'ailleurs fort bien être les actuels concessionnaires", précisent-ils. 

Mercredi, à l'occasion des questions au gouvernement, Manuel Valls a répondu aux députés de son parti assurant que "toutes les propositions d'amélioration de la situation seront mises sur table". Le Premier ministre a également déclaré que ces négociations aboutiront d'ici la fin de l'année. Il faut dire que le temps presse, chaque contrat étant négociable qu'à partir du 1er janvier de chaque année.

Lu sur les Echos

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