Attentats en Corse en 2012 : six nationalistes condamnés, deux acquittés<!-- --> | Atlantico.fr
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Pierre Paoli arrivant au tribunal, le 11 juin.
Pierre Paoli arrivant au tribunal, le 11 juin.
©BERTRAND GUAY / AFP

Justice

Les attentats avaient visé des résidences secondaires sur l’île en 2012.

La cour d'assises de Paris a rendu son verdict, vendredi 22 juin, à l'issue d'un procès faisant suite à plusieurs attentats terroristes ayant secoué l'île de beauté en 2012.

Après dix heures de délibété, le président de la cour d’assises spéciale, composée uniquement de magistrats, comme c’est le cas dans les affaires de terrorism, a acquitté deux nationalistes corses, dont le principal accusé, Pierre Paoli, et condamné six autres, dont trois avec mandat de dépot, pour plusieurs dizaines attentats contre des résidences secondaires. Les trois autres condamnés ne retourneront pas en prison, leurs peines étant couvertes par la détention provisoire.

Ces nombreux attentats, commis entre mai et décembre 2012, avaient été revendiqués par le FLNC (Front de libération nationale corse), au nom de son "combat contre la spéculation immobilière". Ils n'avaient pas fait de blessé.

Les accusés ont tous nié avoir pris part à ces attaques ou avoir été membres du FLNC. Pierre Paoli, qui était soupçonné d’avoir été le chef du FLNC (groupe qui a annoncé renoncer à la lutte armée il y a quatre ans), a été acquitté. De même que Fernand Agostini, le patron d'un repaire considéré comme un repaire des membres du FLNC.

Ce procès est "anachronique", a jugé Jean-Guy Talamoni, président nationaliste de l’Assemblée de Corse, venu témoigner la semaine dernière. "Nous sommes aux antipodes" de la situation de 2012, a alors affirmé le chef de file du parti indépendantiste Corsica Libera. 

Lu dans Le Monde

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