Attentats de Paris : six terroristes entrés en Europe en se faisant passer pour des réfugiés ?<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Europe
Attentats de Paris : six terroristes entrés en Europe en se faisant passer pour des réfugiés ?
©

Passoire

Selon une enquête du JDD, ce ne sont pas deux, mais six des terroristes du 13 novembre qui auraient pu passer par l'île de Leros (Grèce) pour pénétrer dans l'espace Schengen.

Les services de renseignements français et allemand sont persuadés que le 3 octobre, deux au moins des auteurs des attentats de Paris se sont fait enregistrer sur l'île grecque de Leros en qualité de réfugiés. Il s'agit d'Ahmad Al-Mohammad et de Mohammad Al-Mahmoud, qui ont actionné leurs ceintures d'explosifs devant le Stade de France.

Or, selon une longue enquête parue aujourd'hui dans le JDD, ils pourraient être jusqu'à six à avoir emprunté ce moyen de passage. "Je ne sais pas s'ils se connaissaient tous, mais celui qui a payé m'a acheté 6 billets", confirme au JDD Dimitri Kastis, le patron de l'agence de voyage qui a vendu au faux réfugié les tickets du ferry Leros–Le Pirée. "Des vérifications sont en cours", commente-t-on à Paris.

Le journal rappelle que Salah Abdeslam a aussi loué deux véhicules qui ont été localisés à Budapest, autour du 9 puis du 17 septembre, et qu'il a acheté dans le Val-d'Oise fin septembre "dix mécanismes électriques d'allumage". 

Cette enquête du JDD revient sur la recherche de Salah Abdeslam, seul survivant du commando de dix terroristes qui a attaqué Paris le 13 novembre. "La piste est froide", note le journal. "Malgré la large diffusion de son visage dans les médias du monde entier [il] est parvenu jusqu'ici à échapper à la traque planétaire qui le vise".

Lu dans le JDD

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !