Complicité
Attentats de Paris : la gendarme, compagne d'un proche d'Amedy Coulibaly, révoquée
Déjà suspendue en février, elle est soupçonnée d'avoir fait entrer son compagnon, déjà écroué pour des affaires de trafic d'armes, dans la caserne de Rosny où elle était en poste.
Près de neuf mois après les attentats de Charlie Hebdo, la justice continue son travail. La femme gendarme soupçonnée d'avoir porté assistance à son compagnon écroué, un proche d'Amedy Coulibaly, a été révoquée, selon la gendarmerie nationale confirmant une information de RTL. "Un conseil d'enquête a conduit à la radiation des cadres de l'adjudante" d'après la gendarmerie. Et d'ajoutaer que "cette décision lui a été notifiée le 21 septembre dernier". La jeune femme avait déjà été suspendue en février. Cette dernière dispose désormais de deux mois pour exercer un recours à cette révocation.
En poste au fort de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), elle est soupçonnée d'avoir apporté, notamment, des lettres à son ami qui était écroué depuis la fin janvier pour des affaires de trafics d'armes et de stupéfiants. Amar R. faisait l'objet d'un mandat d'arrêt européen. Quelques heures avant les évènements du 9 janvier, il constituait même une des cibles prioritaires de la police en compagnie d'Amedy Coulibaly. Selon les enquêteus, "son téléphone avait par ailleurs été détecté par un relais proche de l'épicerie casher". Quelques jours avant les attentats, il avait aussi essayé d'échanger un véhicule avec des armes, mais en vain.
Selon le "Canard", l'homme avait été mis sur écoute. La police espérait savoir s'il allait passer à l'acte. C'est là que les policiers vont avoir une énorme surprise : celle de découvir que Amar R. est en couple avec cette gendarme de Rosny-sous-Bois. Emmanuelle, est sous-officier, convertie à l'islam portant le voile en dehors de son service, chargée du renseignement opérationnel au centre technique de la gendarmerie nationale.
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