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Areva nie tout projet de licenciement
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Contradictions

Selon l’AFP, le groupe nucléaire devait supprimer jusqu’à 2900 emplois dont au moins 1 000 en France.

C’est un démenti "catégorique". La direction d’Areva a assuré qu’elle ne prévoyait pas de suppressions d’emplois… du  moins en France. Lundi, l’Agence France Presse (AFP) avait affirmé que le géant du nucléaire devait faire valider le 12 décembre un plan stratégique d’action visant à supprimer 2700 à 2900 emplois, dont 1 000 à 1 200 en France et 1 300 en Allemagne.

Selon les informations de l’AFP, l’essentiel des suppressions se ferait dans la "fonction support" d’Areva, c’est-à-dire dans les services juridique, financier, communication ou de ressources humaines , avec près d’un poste sur six en moins. Par ailleurs, le projet devait être complété par un plan de départ volontaire, alors qu’Areva misait également sur des démissions et des départs en retraite. Si aucune centrale ne serait menacée, l’avenir de l’EPR de Penly (Seine-Maritime) pourrait être compromis.

Dès la publication de l’information, les réactions sont allées bon train. Notamment du côté du gouvernement : Eric Besson, le ministre de l’Industrie s’est empressé de démentir et d’assurer qu’Areva ne supprimerait aucun poste en France. Son homologue à l’Economie François Baroin a reconnu que l’Etat, actionnaire à 87% d’Areva, avait incité le groupe nucléaire à accroître sa rentabilité, mais martelé que cet objectif ne serait pas poursuivi "au détriment de l'emploi en France". François Baroin doit rencontrer mardi le président du directoire d’Areva, Luc Oursel. .

Areva doit affronter une situation compliquée depuis la catastrophe de Fukushima, qui a réveillé les vieux démons du nucléaire, et incité certains pays à revoir leur politique dans ce domaine. L’Allemagne a ainsi décidé d’abandonner progressivement cette énergie. Areva n’a d’ailleurs pas démenti ses velléités de suppression de poste outre-Rhin : 20% des effectifs actuels du groupe, soit 1300 postes, devraient disparaître. En outre, selon l’AFP, aux Etats-Unis, les usines de combustible nucléaire de Lynchburg et Erwin (200 employés) seraient également fermées, de même que celle de Dessel en Belgique (150 employés). Le plan d’Areva serait censé prévoir 750 millions d’économies d’ici 2015, avec une baisse de 40% des investissements d’ici 2016 et plusieurs cessions.

Lu sur Le Parisien

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