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Alstom : General Electric se donne trois semaines de plus pour convaincre la France
©REUTERS/Vincent Kessler

En pleine réflexion

A la demande de la France, le géant industriel américain a en effet décidé de "prolonger le délai d'étude de son offre jusqu'au 23 juin".

Le dossier Alstom est loin (très loin) d'être bouclé. Dans la seule journée de jeudi, il a connu deux rebondissements  de la plus haute importance. Tout d'abord, General Electric (GE), le seul à avoir fait une offre ferme (de 12,35 milliards d'euros, ndlr) pour la branche énergie de l'entreprise, a annoncé se donner trois semaines supplémentaires pour convaincre le gouvernement français que son offre sur la branche énergie d'Alstom, également convoitée par l'Allemand Siemens, était la meilleure.

"A la demande du gouvernement français, nous avons convenu, en concertation avec Alstom, de prolonger le délai d'étude de notre offre par le conseil d'administration d'Alstom jusqu'au 23 juin", a annoncé le groupe dans un communiqué. Pour rappel, à l'origine, le délai de l'offre de GE courait initialement jusqu'au 2 juin. "Nous avons pris cette décision pour permettre d'approfondir les discussions constructives, que nous avons actuellement avec le gouvernement", a précisé General Electric, avant de réaffirmer que son projet industriel "est bon pour Alstom, bon pour la France ainsi que pour GE".

Une décision qui a été saluée par Arnaud Montebourg. "Ce délai va permettre au gouvernement d'examiner avec General Electric et Alstom les voies et moyens de répondre aux questions posées par l'opération d'acquisition des activités d'énergie d'Alstom par General Electric", a indiqué le ministre de l'Economie. Mais la prolongation de l'offre a également été bien perçue par Alstom qui a assuré accueillir "positivement l'initiative de GE". Cependant, selon une source proche du dossier, GE n'a pas l'intention de modifier son offre.

De son côté le gouvernement qui pèse de tout son poids dans le dossier, afin de préserver les emplois et les intérêts industriels de la France, continue de faire monter les enchères entre General Electric et Siemens. Mais, autre rebondissement de ce jeudi, Arnaud Montebourg a fait savoir que le gouvernement œuvrait en faveur d'un "plan C" avec des capitaux français publics ou privés.

Pour rappel, la France s'est dotée d'un droit de veto dans le dossier Alstom, en étendant le 15 mai le mécanisme lui permettant de protéger ses entreprises stratégiques en soumettant au feu vert du gouvernement les investissements étrangers, notamment dans le domaine de l'énergie. Rien n'est joué donc.

Lu sur Le Monde.fr

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