Alain Juppé sur le Front national : "Nous n'arrivons pas à endiguer ce flux"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Pour le maire de Bordeaux, il y a désormais "deux tendances" à l'UMP.
Pour le maire de Bordeaux, il y a désormais "deux tendances" à l'UMP.
©Reuters

Confession

Dans une interview parue ce vendredi dans Sud Ouest, le maire de Bordeaux évoque également son inquiétude sur les divisions à l'UMP.

Alain Juppé est inquiet. Après le camouflet essuyé par l'UMP lors de l'élection législative partielle dans le Doubs, le maire de Bordeaux livre son diagnostic sur sa famille politique, dans une interview parue ce vendredi dans le quotidien Sud Ouest. Au coeur de ses préoccupations : la montée du Front National et les divisions qui minent son parti.

"Nous n'arrivons pas à endiguer ce flux du Front National", a estimé Alain Juppé, en référence au score de la candidate frontiste, Sophie Montel, arrivée en deuxième position de l'éléction législative partielle dans le Doubs, dimanche 8 février, avec 48,57 % des voix. "J'étais très heureux d'entendre, lundi matin, Bruno Le Maire dire que le combat prioritaire était celui contre le FN. S'il l'avait dit dimanche, ça aurait été encore mieux...", a regretté Alain Juppé, qui constate que le "ni-ni" n'a pas fonctionné.

Il a également évoqué les divisions internes à l'UMP, en affirmant : "Il est incontestable aujourd'hui qu'il y a deux tendances à l'UMP. L'une va plus vers la droite, l'autre va plus vers le rassemblement. Et ce débat-là n'est pas tranché." Alain Juppé a réaffirmé sa volonté de se rapprocher du centre, seule manière de faire barrage au FN, selon lui : "Si l'UMP s'enferme entre le FN et un centre à qui elle refuse d'ouvrir la porte, elle est vouée à être réduite à une peau de chagrin", a-t-il mis en garde.

Le maire de Bordeaux croit en sa victoire aux primaires de l'UMP pour la présidentielle, prévues à l'automne 2016. Un succès qui ne sera possible, selon lui, qu'en cas de mobilisation massive des sympathisants de l'UMP. "S'il y a 500 000 votants, Nicolas Sarkozy aura toutes ses chances, s'il y en a 3 millions, j'aurai toutes mes chances " s'est-il projetté.

Lu sur Sud Ouest

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !