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Air France : après la grève, déception et agacement chez son partenaire KLM
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Effet domino

Près de trois semaines après la fin de la grève des pilotes d'Air France, les conséquences de cette mobilisation se font encore sentir en dehors de l'hexagone.

Aux Pays-Bas, émerge un certain agacement dans la presse et surtout chez le partenaire d'Air France, KLM. Le PDG de la compagnie, Camiel Eurlings (ancien ministre des Transports), a en effet annoncé sa démission le 15 octobre. 

Ce qui s'apparente plutôt à un licenciement précipité semble être la conséquence directe d'un manque d'investissement personnel pendant la grève des pilotes d'Air France. Un spécialiste néerlandais des transports explique notamment au journal Le Monde : "Les Néerlandais étaient persuadés que la création de la filiale Transavia était l’un des meilleurs moyens de lutter contre les compagnies à bas coûts. Ils ont vécu la grève des pilotes français comme une trahison et un gaspillage d’argent éhonté". 

Le quotidien recueille également le témoignage d'un des cadres de la compagnie, qui estime que le PDG de KLM, Camiel Eurlings, a failli à se "montrer intransigeant face aux pilotes français qui ne songeaient qu’à maintenir leurs avantages royaux ". 

Le quotidien néerlandais De Volkskrant observe quant à lui : "Grâce à une vigoureuse réorganisation, combinée à l’afflux de passagers français sur les liaisons intercontinentales, l’entreprise (KLM) a connu une période florissante. Aujourd’hui, dix ans après, l’adossement à Air France n’offre plus la garantie d’une vie longue et heureuse (...) Beaucoup plus grande et dépensière, Air France est un boulet de plus en plus lourd à la cheville de KLM ".

Lu sur Le Monde

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