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Agression à la prison de Borgo : le syndicat FO estime qu'il s'agissait d'un attentat islamiste
©PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP

Qualification des faits

"On essaye de cacher les choses pour ne pas affoler les gens", estime le délégué régional à Borgo du syndicat FO.

La prison de Borgo, à une vingtaine de minutes au sud de Bastia, avait déjà une mauvaise réputation, en matière d'évasion en l'occurrence. Elle y avait gagné le surnom très ironique de "gruyère". Plus grave, deux gardiens ont été agressés au couteau, par un prisonnier radicalisé qui a pu atteindre à la gorge un de ses geôliers, en criant "Allah Akbar". Il s'est ensuite retranché dans une cellule et a été interpellé en compagnie de trois autres détenus.

L'enquête est pour l'heure menée sous le régime du droit commun par le parquet de Bastia. Mais pour le syndicat FO pénitentiaire, "ce n’est pas une agression, c’est un attentat de détenu radicalisé". 

"Je crois qu’on essaye de cacher les choses pour ne pas affoler les gens mais il faut informer les gens. Ce sont des détenus qui habitent la Corse et demain quand ils seront dehors ils pourront agir à leur guise", a déclaré Raphaël Barallini, délégué régional FO Pénitentiaire, au micro de France Info.

Il souligne que l'agresseur "a crié Allah Akbar" et, au moment de l'agression, il portait "un drapeau sur les épaules". Il aurait en plus reçu des "embrassades sur le front" de ses complices une fois le forfait accompli.

Un mouvement national de blocage des prisons a été lancé lundi 15 janvier après l'agression de surveillants par un détenu jihadiste à Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), lundi 11 janvier, rappelle-t-on.

Lu sur France Info

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