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Affaire Maurras : la quasi totalité des membres du Haut-Comité des commémorations nationales claque la porte
©AFP

Camouflet

Dix des douze membres du Haut-Comité des commémorations nationales ont fait part dans une lettre ouverte de leur démission collective à Françoise Nyssen.

Pas de Charles Mauras… mais aussi (presque) plus de comité. Ce mercredi, dix des douze membres du Haut-Comité des commémorations nationales ont fait part dans une lettre ouverte de leur démission collective à Françoise Nyssen. La raison de cette poussée de fièvre spectaculaire ? La ministre de la Culture avait retiré le nom de Charles Maurras du Livre des commémorations nationales 2018. Ce volumineux ouvrage recense les dates marquantes de l'histoire de France, et 150e anniversaire de l'écrivain faisait partie de la liste.

"La décision que vous avez prise de retirer le nom de Charles Maurras de la longue liste de faits mémorables établie par notre Haut-Comité au titre de l'année 2018 –après l'avoir d'abord ratifiée par une préface élogieuse- et d'interrompre la diffusion du Livre des commémorations nationales nous rend impossible, à notre plus vif regret, de continuer de siéger dans cette instance", ont indiqué les démissionnaires, parmi lesquelles figurent l'historien et ancien ministre Jean-Noël Jeanneney, mais aussi l'historien Pascal Ory. Le courrier revient sur la "distinction essentielle" entre commémorer et célébrer. Seule la présidente du Haut-Comité, l'Académicienne Danielle Sallenave et Catherine Bréchignac, secrétaire perpétuelle de l'Académie des sciences, n’ont pas souhaité signer cette lettre.

Charles Maurras, mort en 1952, était un écrivain et journaliste, théoricien du "nationalisme intégral".  Après la Seconde Guerre mondiale, il avait été condamné pour intelligence avec l'ennemi à la réclusion criminelle à perpétuité et à la dégradation nationale.

Lu sur Le Huffington Post

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