Adidas, aux prises avec l'Urssaf, rue dans les brancards<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
Adidas, aux prises avec l'Urssaf, rue dans les brancards
©Atlantico (montage photographique)

Round 1

L'équipementier sportif a saisi ce lundi le tribunal administratif suite à un contrôle de l'Urssaf.

En 2015, les Unions de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d’allocations familiales (Urssaf) contrôlent Adidas. Il en ressort que le fabricant d'articles de sport devra s'acquitter "d'avantages en nature" non déclarés.

L'agent de l'Urssaf chargé du contrôle a en effet considéré comme tel toute la gamme de services gratuits qu'Adidas met à disposition de ses salariés (salles de sport, massages, conciergerie, salle de confort…).

Ni une ni deux, Adidas saisit le tribunal administratif, et attend désormais une date d’audience. "Nous avons contesté ce point, considérant qu'il est de notre responsabilité d'employeur de favoriser la qualité de vie au travail, au même titre que de créer les conditions d'une performance durable, individuelle et collective", a expliqué ce lundi une porte-parole d’Adidas à BFM Business.

Un beau "match" en perspective s'est engagé entre l'institution sociale et la marque d'équipements sportifs, puisque de son côté, la définition de l'Urssaf des avantages en nature est très claire. Il s'agit de "biens ou services fournis aux salariés de l’entreprise gratuitement par l’employeur ou moyennant une participation inférieure à leur valeur réelle. Les salariés font l’économie de frais qu’ils auraient dû normalement supporter. L’avantage consenti est dès lors soumis à cotisations."

Lire aussi : L'Urssaf à bout de souffle veut maintenant essayer de tuer Uber

Lu sur BFMTV

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !